La compagnie aérienne nationale lettone AirBaltic a annoncé le départ de 500 employés et l’annulation de plusieurs centaines de vols à partir du mois de novembre. AirBaltic, dont le gouvernement, qui possède 53% de la compagnie, avait annoncé en juin qu’elle était au bord de la faillite, doit faire feu de tout bois pour retrouver l’équilibre. Après un certain nombre de suppressions de routes en juillet et août dernier, elle annonce cette fois-ci la suppression de plus d’un millier de vols.  726 vols seront supprimés en novembre et 723 en décembre. En outre, 500 employés de toutes les branches de la compagnie, y compris des pilotes et du personnel navigant commercial, devront être licenciés. AirBaltic, en plein marasme financier a demandé 84 millions d’euros d’aide au gouvernement pour qu’elle puisse continuer ses opérations. Elle a perdu l’année dernière près de 50 millions d’euros malgré une croissance record de son trafic passagers. Le Premier ministre Valdis Dombrovskis, avait répondu que le gouvernement serait prêt à une aide à condition que le patron d’AirBaltic, le très controversé Bertolt Flick, abandonne son poste de dirigeant. Ce dernier, qui est régulièrement en Allemagne d’où il est originaire, a récemment répliqué que le Premier ministre « manquait de connaissances  et n’avait aucun droit de se mêler aux activités opérationnelles » de la compagnie. En conséquence, la suppression de plus d’un millier de vols est « la conséquence directe de la décision reportée d’augmenter le capital », a-t-il ajouté, en visant la décision du Premier ministre. Plus tôt dans l’année, une enquête pour corruption a été lancée par un bureau indépendant sur de possibles affaires de corruption d’AirBaltic, dans lesquelles le nom de Bertolt Flick a été mentionné.