A la suite de l’accident d’un avion de tourisme en février dernier qui avait paralysé le trafic, l’aéroport de Bruxelles-Charleroi envisage de réduire le vol des petits avions les jours de grande affluence. Ce crash d’un avion privé de tourisme, un Cessna, avait causé la mort des 5 passagers,  trois jeunes enfants de 3, 6 et 7 ans, leur mère de 39 ans et leur grand-père, un pilote de 58 ans. Il avait entraîné la fermeture complète de l’aéroport de Bruxelles-Charleroi presqu’une journée entière, causant l’annulation de nombreux vols commerciaux. La compagnie low cost Ryanair, qui utilise Bruxelles-Charleroi comme hub, avait dérouté ses avions vers Liège et Brussels Airport. La piste de Bruxelles-Charleroi est utilisée par une multitude d'appareils : des petits avions de tourisme appartenant à des pilotes privés ou à des aéroclubs de la région, des avions d’affaires, des gros porteurs des compagnies aériennes comme Ryanair, et même des avions militaires qui s’y posent pour être révisés par des entreprises aéronautiques de maintenance. Désormais, les gestionnaires de Bruxelles-Charleroi envisagent donc de mettre de l’ordre dans le ciel de Charleroi, en interdisant le vol des petits avions les jours de grande affluence, comme par exemple les jours de départ en vacances où les vols commerciaux sont renforcés. Une discussion est engagée entre l’aéroport et les pilotes privés et les aéroclubs pour parvenir à un accord.