La compagnie coréenne Asiana Airlines s’est excusée « profondément » auprès des rescapés du crash de samedi et de leurs familles. Les deux Chinoises tuées ont été identifiées. On sait aussi qu’il y avait un Français parmi les passagers. Ye Mengyuan and Wang Linjia, deux élèves Chinoises de Jiangshan Middle School âgées de 16 ans, sont les deux passagères tuées dans le crash d’un B777 d’Asiana Airlines samedi vers 11h30, et après un vol depuis Séoul de plus de dix heures au-dessus du Pacifique. On connait maintenant toutes les nationalités qui composaient l’ensemble des 291 passagers. Il y avait un Français dont on ignore s’il a été blessé, 77 Coréens,  141 Chinois, 64 Américains, 3 Indiens, 3 Canadiens, 1 Japonais et 1 Vietnamien. Il y avait aussi 16 membres d’équipage. Au vu des dégâts causés à la carlingue, c’est un miracle qu’il n’y ait pas davantage de blessés : 49 jugés sérieux dont 10 (parmi eux deux enfants) dans un état critique selon l’hôpital général de San Francisco, 132 blessés plus légers et 132 passagers indemnes. La compagnie coréenne a adressé  sa plus grande sympathie et ses regrets pour la détresse provoquée aux passagers et à leur entourage. « Nous nous excusons profondément », s’est ainsi épanché Young-Doo Yoon, PDG d’Asiana Airlines. Un vol spécial d’Asiana Airlines avec des spécialistes chargés d’apporter un soutien psychologique aux passagers et leurs familles est parti de Séoul pour San Francisco. La NTSB, l’équivalent du Bureau d’Analyses et Enquêtes en France, a récupéré les deux boîtes noires qui ont pris la direction de son laboratoire à Washington. Elles permettront à n'en pas douter de mieux comprendre comment le B777 d’une compagnie aérienne jugée sérieuse sur le plan sécuritaire a pu raté à tel point son atterrissage. Des problèmes mécaniques ou un attentat terroriste sont a priori à écarter. La météo était jugée excellente également. Selon les témoignages, l’avion est arrivé  trop bas à l’approche de la piste. Les pilotes, chevronnés avec environ 10 000 heures de vol, auraient voulu effectuer un « go around » et renoncer à leur atterrissage. Mais l’empennage a heurté durement le sol et s’est désolidarisé de l’avion. Il a alors fait un bon et est venu taper durement une deuxième fois le sol avant de prendre feu. Air-journal-boites noires Asiana