Alors que trois syndicats de PNC de la compagnie aérienne Air France ont levé leur préavis de grève, qui devait courir de mercredi à dimanche, Sud Aérien a maintenu le sien. Les vols risquent donc d’être perturbés. La grève de cinq jours prévue du 20 au 24 novembre 2013 était censée avoir disparue vendredi dernier, le SNPNC (Syndicat National du Personnel Naviguant Commercial), l’UNAC (Union des Navigants de l’Aviation Civile) et l’UNSA (Union Syndicale Air France) ayant levé leur préavis après avoir « finalement obtenu une réponse globalement favorable aux revendications », suite à de nombreuses discussions avec le PDG d’Air France - KLM Alexandre de Juniac. Mais Sud Aérien, qui avait refusé de se joindre à l’accord, maintient la pression pour demain. Dans un communiqué diffusé dimanche sur son site, il déclare que « toutes les raisons pour lesquelles les PNC ont affirmé leur volonté de partir en grève, règles d’utilisation insupportables, flexibilité, productivité, réduction des compo-peq, des jours de congés…. ne sont en aucun cas remises en question mais tout simplement réaffirmées dans ce protocole. De plus, dans les négociations en cours sur la Convention d’entreprise PNC (échéance 9 décembre 2013), il semble que la Direction veut mettre en place un changement de classe au mérite et non plus à l’ancienneté ». Sud Aérien se dit « rassuré » par le fait que les trois autres organisations ont cédé à la pression et signé avec la direction qui « s’engage à… appliquer les accords Transform ». Il réaffirme qu’il milite toujours pour la « retraite à 55 ans avec 37,5 annuités basées sur les 10 dernières années » et la « semaine de 32h sans flexibilité ni annualisation avec toutes les embauches correspondantes et sans diminution ni blocage des salaires ». Air France ne mentionnait pas au moment d’écrire ces lignes la moindre perturbation due au conflit.