La compagnie américaine United Airlines a annoncé hier le licenciement de 240 salariés au sol dans les aéroports canadiens de Toronto, Vancouver et Calgary, pour les remplacer par du personnel de société sous-traitante. Ces licenciements, qui interviendront dans trois mois, touchent 95 postes à Toronto, 84 à Vancouver et 61 à Calgary. La compagnie américaine a expliqué dans un communiqué que ces compressions étaient nécessaires afin que l'entreprise soit "plus rentable et soutenable sur le plan financier". Elle a aussi précisé que ces licenciements n'auront aucun impact sur ses liaisons aériennes au Canada, puisque le personnel licencié sera remplacé par des sous-traitants. "Le licenciement d'employés en poste dans les aéroports canadiens et l'externalisation de leurs emplois annoncés par United Airlines aujourd'hui sont inacceptables et le transporteur doit y renoncer", a réagit Jerry Dias, le président national du syndicat Unifor, qui représente les employés touchés. Il demande une rencontre immédiate avec la direction d'United Airlines pour négocier.     Christen David, porte-parole du transporteur, a affirmé dans un courriel que la décision de procéder à des mises à pied avait été difficile à prendre, mais qu'elle était nécessaire afin que l'entreprise soit "plus rentable et soutenable sur le plan financier".