Les recherches pour localiser de Boeing 777-200ER de la compagnie aérienne Malaysia Airlines, disparu le 8 mars avec 239 personnes à bord, ont repris ce matin malgré de nouvelles déconvenues sur les débris repérés ces derniers jours. Dix avions et dix bateaux sont en opération dans le sud de l’Océan indien ce 31 mars 2014, plus le navire de support offshore Ocean Shield qui a quitté le port de Perth avec les équipements spécialisés envoyés par les USA : le Towed Pinger Locator 25, qui peut envoyer et écouter des signaux acoustiques jusqu’à 6000 mètres de profondeur, et un robot sous-marin de la Navy, le Bluefin 21 qui peut photographier les fonds marins jusqu’à 4500 mètres. L’AMSA (Australian Maritime Safety Authority) en charge des recherches au sud-est de l’Australie a confirmé ce matin que les débris récupérés hier ne provenaient pas du vol MH370, la zone de 252 000 km² couverte par les opérations n’ayant rien révélé de probant. Les recherches ce lundi devraient être gênées par un plafond bas et des averses pendant toute la journée, sans parler du navire de pêche tanzanien qui a envoyé hier un signal de détresse près de l’Antarctique mais n’a pas été retrouvé – deux avions de l’AMSA ont repris les airs ce matin pour tenter de le localiser. Les familles de victimes du vol MH370 vont de leur côté bénéficier du nouveau Centre de coopération des agences (JACC) australien, dont la création a été annoncée hier : il sera un point de convergence pour les proches, qui pourront y trouver les informations officielles les plus récentes, un soutien psychologique et de traduction, et une assistance pour celles qui veulent se rendre à Perth. Et comme les avocats ne sont pas les seuls à profiter financièrement des catastrophes aériennes, The Hollywood Reporter cite le producteur du film Red Eye affirmant qu’au moins 50 personnes travaillent déjà à des scénarios de film sur le crash de Malaysia Airlines : « c’est une tragédie choquante » mais le mystère entourant les circonstances du drame « est un bon point de départ », affirme JC Spink.