La compagnie aérienne Air France-KLM finalisera d’ici l’été son nouveau plan de réduction des coûts, qui ne s’appliquera pas à l’ensemble du groupe mais à des activités ciblées. Interrogé lors de l’assemblée générale de l’IATA le 2 juin 2014 à Doha, le PDG du groupe franco-néerlandais Alexandre de Juniac a expliqué que ce plan, prenant la suite de Transform 2015, alliera « objectifs de croissance et mesures d’efficacité » adaptés selon les activités. Si l’ensemble du plan ne sera révélé que durant l’été, on pourrait en savoir un peu plus ces prochaines semaines, y compris selon Les Echos sur une éventuelle suppression de la flotte cargo, les capacités étant conservées « en utilisant l'espace disponible dans ses avions de transport de passagers ». M. de Juniac a en revanche nié l’information donnée dimanche par le quotidien De Telegraaf, qui croyait savoir que les économies visées étaient de l’ordre du milliard d’euros. Et il n’a toujours pas évoqué de suppressions d’emplois, contrairement à Transform 2015 qui en trois ans avait conduit à la disparition de quelques 8000 postes. Lors de l’assemblée générale du groupe le 20 mai dernier, il avait fixé les deux axes principaux du nouveau plan : compétitivité et développement de l’activité notamment  la maintenance, un secteur très rentable chez Air France, ou le long-courrier, sans oublier ses filiales (la régionale Hop! et la low cost Transavia, dont la flotte doit grimper de 14 avions à une trentaine fin 2017). Rappelons que les alter ego européennes de cette dernière, Germanwings (groupe Lufthansa) et Vueling (groupe IAG) possèdent respectivement 70 et 83 avions.