La compagnie aérienne yéménite, tristement célèbre pour le crash d’un Airbus A310 au large des Comores en 2009 (152 morts), souhaite faire son retour sur Marseille, rapporte le journal La Provence, qui cite des sources internes. Cette info exclusive (ou simple rumeur ?) intervient alors que des passagers d’Air Madagascar  pour Moroni ont subi cette semaine  une véritable galère à Marseille : 40 heures de retard ! Yemenia voudrait renouer avec ses vols en direction de Marseille, indique La Provence, et ce, quatre ans après le drame du vol Yemenia depuis Sanaa vers Moroni aux Comores le 30 juin 2009. Rappelons que seule une adolescente de 12 ans avait miraculeusement survécu au drame, l’enquête étant toujours en cours pour définir les responsabilités de chacun. La compagnie yéménite aurait déjà opéré plusieurs recrutements pour assurer cette liaison, assure le quotidien, et veut désormais "renouer avec la communauté comorienne de France pour la servir au mieux". Yemenia, dont la flotte est composée aujourd’hui de dix appareils de quinze ans d’âge en moyenne (trois A310-300, deux A320-200, un B747SP, deux A330-200 et cinq Iluyshin Il-76), a en commande 10 A350-800 dont la première livraison est attendue au premier trimestre 2015. Autre retour –difficile - à Marseille : celui d'Air Madagascar, dont nos confrères de Tour Mag cette fois, rapportent que les passagers ont subi une véritable galère (40 heures de retard) sur la route lancée le 26 juin dernier entre la cité phocéenne et Moroni (un vol qui poursuit sa route ensuite vers Antanarivo). Normalement opéré en Boeing B767 loué à EuroAtlantic, il avait été remplacé ce 17 juillet dernier par un B767-300 affrété à compagnie grecque fondée en octobre 2012, Skygreece Airlines. Mais en raison d’un problème technique (non précisé), la compagnie a plusieurs fois décalé le départ. De son côté, Air Madagascar explique qu’il lui a fallu un délai de 24 heures avant d’obtenir la pièce de rechange nécessaire aux réparations. Les passagers maugréent contre la compagnie qui les a, certes pris en charge avec hébergement à l’hôtel, mais sans leurs effets personnels restés dans la soute de l’avion, et se plaignant d’un manque de communication de la compagnie. Tour Mag, qui a sollicité la compagnie grecque Skygreece Airlines, à qui Air Madagascar a affrété cet avion, rapporte des « négociations toujours en cours » entre les deux compagnies pour un éventuel partenariat. Rappelons que les A340 d’Air Madagascar sont toujours sur l’annexe B de la liste noire des compagnies interdites en Europe.