La compagne aérienne Emirates Airlines va se concentrer sur l’Afrique et y renforcer son offre de 40% dans la décennie à venir, ajoutant dix nouvelles liaisons aux 22 existantes. Lors du congrès Africa Global Business Forum 2014, le PDG de la compagnie des Emirats Arabes Unis Tim Clark a développé sa stratégie pour le continent africain, pour les voyageurs duquel l’aéroport de Dubaï « a une position géographique idéale pour raccourcir les temps de trajet vers certaines destinations par rapport aux hubs européens comme Londres, Paris ou Francfort ». L’Afrique est un continent sous-desservi, a-t-il remarqué, mais aussi un excellent moteur de croissance pour Emirates Airlines – dont « l’investissement en flotte dépasse les 7 milliards de dollars et les coûts opérationnels 2 milliards » sur le continent. Il y créera donc dix nouvelles routes d’ici 2024, et continuera à investir et offrir des fréquences supplémentaires sur les lignes existantes « afin d’offrir des liaisons cruciales vers des marchés émergeants comme l’Asie, le Moyen Orient ou l’Australie ». Ces cinq dernières années, Emirates Airlines a transporté 1,6 million de passagers et 400 000 tonnes de fret entre l’Afrique et la Chine, explique encore le dirigeant, et d’ici 2020 elle prévoit d’ajouter 8,5 millions de sièges vers et depuis l’Afrique. La compagnie rappelle au passage que quelques 500 000 ressortissants africains résident aujourd’hui à Dubaï, et 800 000 autres s’y sont rendus l’année dernière : en 2020, le nombre de touristes et hommes d’affaires africains visitant Dubaï devrait atteindre 1,5 millions. Emirates Airlines propose à ce jour 22 destinations passager en Afrique (Abidjan, Abuja, Accra, Addis Abeba, Alger, Le Caire, Le Cap, Casablanca, Dakar, Dar es Salaam, Durban, Entebbe, Harare, Johannesburg, Khartoum, Lagos, Luanda, Lusaka, Maurice, Nairobi, les Seychelles et Tunis ; Conakry et Tripoli étant suspendues), plus six routes dédiées au fret.