Les versions se contredisent concernant une vente prochaine d’avions Rafale au Brésil. Anne-Marie Idrac, la secrétaire d’Etat en charge du Commerce extérieur se veut confiante. Ira ? Ira pas ? Le feuilleton de la vente d’avions Rafale au Brésil reste toujours en suspens. La dernière déclaration officielle est celle d’Anne-Marie Idrac, secrétaire d’Etat en charge du commerce extérieur : elle disposerait d’informations encourageantes concernant la signature d’un prochain contrat de vente. « Le choix du Brésil n'est pas confirmé (cependant) nous avons effectivement des informations qui nous mettent en confiance » a-t-elle affirmé hier, vendredi 5 février, lors d’une présentation des chiffres du Commerce extérieur. Et de poursuivre : « Il ne m'appartient pas de commenter les raisons qui pousseraient le Brésil à choisir cet avion qui nous paraît le meilleur et le plus adapté à ses besoins. Nous pensons que notre avion a tellement de qualités que nous pouvons avoir des raisons d'être optimistes ». Le jour précédent, Nelson Jobim, s’était montré plus prudent à ce sujet, précisant qu’il n’y avait encore aucune décision définitive à ce sujet. Le président brésilien Lula serait favorable à une vente, selon un journal local brésilien. Un membre du gouvernement brésilien avait déjà précisé en janvier, que s’il y était effectivement favorable, il souhaiterait négocier le prix des 36 appareils de Dassault aviation, qu’inclut le contrat de vente. Cette décision ne serait malgré tout pas en harmonie avec l’opinion de l’armée brésilienne qui a affirmé en janvier qu’il préférait de Gripen de Saab à l’avion de chasse Rafale, selon un rapport technique remis au ministre de la défense.