Les autorités de la concurrence en Afrique du Sud ont ouvert une enquête sur une éventuelle connivence entre les compagnies aériennes British Airways, Comair, South African Airways (SAA), SA Airlinks SA Express et deux compagnies à bas prix. L’Afrique du Sud est grand comme trois fois l’Allemagne. L’avion restera donc le moyen privilégié de voyager en Afrique du Sud pendant la coupe du monde. Et la demande est telle que les prix ont naturellement tendance à flamber, jusqu’à tripler les jours de match. « Les prix sont en général plus élevés, comme pour tout événement important, mais les compagnies aériennes ont eu la main particulièrement lourde », reconnaît Michael Tatalias, directeur de l'association représentant le secteur touristique privé en Afrique du Sud, la Satsa. La flambée paraît si nette que les autorités de la concurrence, saisies par l’Etat, mènent une enquête sur certaines compagnies, soupçonnées de créer des ententes entre elles afin de fixer un prix élevé des billets. Les compagnies aériennes concernées sont British Airways ainsi que son partenaire Comair, South African Airways (la grande compagnie nationale d’Afrique du Sud)), SA Airlinks et SA Express ainsi que les compagnies à bas prix 1Time et Mango (toutes basées en Afrique du Sud à l’exception de British Airways). Les compagnies affirment avoir fixé leurs tarifs en fonction de la demande. De son côté Air France va renforcer sa présence depuis Paris. Elle proposera dès le début de la compétition le 11 juin prochain  trois vols Paris - Johannesburg supplémentaires en A380 (en complément des sept vols hebdomadaires existants).