D’ici trois mois les compagnies aériennes brésiliennes vont devoir rembourser immédiatement les passagers qui le demandent en cas d’annulation, retard supérieur à quatre heures ou surbooking, sur ordre du président Lula. Le nouveau règlement de l’agence brésilienne de l’aviation civile (ANAC) obligera les compagnies telles que TAM et GOL à rembourser immédiatement les passagers, en liquide ou par virement, même si elles ne sont pas responsables des retards ou annulations (mauvaises conditions météo par exemple). Auparavant les compagnies disposaient de trente jours pour le faire. A partir d’une heure de retard, les passagers auront droit à un accès téléphonique ou internet gratuit ; à partir de deux heures, il faudra y ajouter nourriture et boissons, toujours gratuitement, plus une chambre d’hôtel à partir de quatre heures. Et gare au non respect de cette règle : les amendes iront de 1650 à 4100 euros par personne. Cette annonce intervient alors que le trafic aérien au Brésil a enregistré un bond de 42,9 pour cent en février par rapport à l’année dernière, reflet de l’accélération de la croissance et de la baisse des prix par les petites compagnies comme Azul ou Webjet. TAM reste première avec 42,4% du marché, d’une courte tête devant GOL qui grimpe à 41.6%.