La troisième campagne de recherche des boîtes noires de l’Airbus A330 du vol AF447 Rio – Paris devrait débuter d’ici la fin du mois. Leur analyse devrait permettre de connaître la part de responsabilité d’Air France. Les deux précédentes tentatives de l’été dernier pour retrouver les boîtes noires de l’Airbus A330 d’Air France qui s’est écrasé en mer le 1er juin 2009 ont échoué. La troisième tentative devrait commencer fin mars. Elle nécessitera l’aide du navire Anne Candies équipé d’un sonar et d’un robot CRUV 21 appartenant à l’US Navy. Ce bateau devrait arriver aux alentours du 24 mars au niveau de Récife sur la côte brésilienne. Un second navire, norvégien, le  Seabod Worker participera aux recherches. Au total, les deux embarcations utiliseront quatre sonars et deux robots. La zone de recherche porte sur 2 000 km2 au milieu de l’Océan atlantique et devrait se prolonger deux semaines. Les équipements sont capables de sonder les profondeurs jusqu’à 6 000 m alors que l’épave de l’Airbus d’Air France se trouve probablement à 4 000 m sous le niveau de la mer. Sur place, des spécialistes d’Airbus, d’Air France, des enquêteurs du BEA, des homologues étrangers du BEA et de l'Ifremer ainsi que deux officiers de police judiciaire et un officier de la Marine nationale prêteront main forte. Les boîtes noires doivent permettre aux enquêteurs de connaître les causes de l’accident, et donc de connaître la part de responsabilité d’Air France dans la catastrophe. A ce jour, la défaillance  reconnue des sondes Pilot de l’Airbus, ne pourrait, selon les spécialistes, ne pas expliquer à elle seule le crash du vol AF447.  228 morts ont péri dans la catastrophe.