Publié le 1 mai 2024 à 00h03
Vers la mort de l’aéroport d’Angoulême?
Publié le 20 mai 2010 à 14h00 par François Duclos
La nouvelle sur le site de la compagnie aérienne Cityline-Swiss est des plus sombres: les vols en direction d'Angoulême - Cognac, qui devaient commencer en juin, sont suspendus ou annulés.
L'existence même de l'aéroport Angoulême - Cognac, situé à 15 kilomètres au nord-est de la ville de Charente, apparaît plus que compromise: les politiques refusent d'investir dans un projet dont la rentabilité semble des moins assurées, un mois à peine après l'annonce du lancement de trois lignes. Connu sous le nom de Brie-Champniers, l'aéroport ne semble pas pouvoir se relever du coup porté par le départ de Ryanair en février dernier. Or la concurrence dans la région est nombreuse avec Bordeaux, Poitiers, Limoges, Bergerac ou La Rochelle.
Le maire d'Angoulême et les collectivités locales ont refusé de prendre en charge un éventuel déficit d'exploitation, surtout avec la crise toujours en cours du nuage de cendres, et préfèrent privilégier les lignes de train à grande vitesse, moins dépendantes de la météo et moins polluantes.
La liaison de Cityline vers Londres – Gatwick, qui devait être inaugurée le 2 juin, est donc reportée "à l'automne", celle vers Lyon s'envolera de Pau, seul Marseille restant apparemment au programme. Les clients ayant déjà payé leur billet seront intégralement remboursés, annonce le site de la compagnie. On ne sait donc pas quand décollera le prochain avion d'Angoulême…
Vous avez apprécié l’article ?
Soutenez-nous, faites un don !
Commentaire(s)
Laisser un commentaire
Faire un don
Appel aux lecteurs !
Soutenez Air Journal participez à son développement !
Derniers commentaires
riribdx a commenté l'article :
Norse Atlantic inaugure sa nouvelle liaison de Paris à Los Angelesriribdx a commenté l'article :
SAS, bientôt partenaire d’Air France, confirme qu’elle rejoindra Skyteam en septembreBien sûr que quand a commenté l'article :
Brouillage GPS russe : Finnair annule ses vols vers Tartu, 2ème ville d’EstonieJulianho7 a commenté l'article :
SAS, bientôt partenaire d’Air France, confirme qu’elle rejoindra Skyteam en septembreLire aussi
Grève (annulée) des contrôleurs aériens : Ryanair contrainte...
Airbus lance une plateforme collaborative pour améliorer...
Ryanair renforce ses positions sur Limoges, poursuit sur...
Abonnement
Publicité
masquée
Nos abonnés bénéficient d'une navigation fluide sans bandeaux publicitaires pour une meilleure lecture de nos contenus.
Pseudonyme
réservé
Votre pseudonyme est validé à partir de votre adresse mail, empêchant qu'un autre lecteur publie un commentaire à votre place.
Commentaire
instantané
Votre commentaire est publié instantanément. Les commentaires des non-abonnés ne sont publiés qu'après modération par notre équipe.
ben a commenté :
20 mai 2010 - 20 h 39 min
tant que nos petits aéroport ne comprendronts pas que le choix d’une compagnie unique ( ou à influence capitale sur le site) ne feras un jour ou l’autre que ruiner nos structures le triste sort d’ Angoulême ce reproduira dans toutes les structures ayant une gestion identiques ( sans cracher sur ryanair), ne soyez pas aveugle messieur les têtes penssantes, ce sont des vampires…alors prenons la peine de jouer le même jeux qu’eux.
aujourd’hui grace à un manque de courage c’est un pôle emplois qui risque sombrer, entrainant avec lui les salariés qui faisait vivre cette plate-forme.
courage à vous tous.
h4palois a commenté :
31 août 2010 - 15 h 11 min
apparement les seules vols qui devrons debuter avec cityline swiss se sont ceux au départ de pau vers rome via marseille éspérons quelle ne sera pas retardé ni annulé bien qu’il y ai d’autres destinations depuis pau pyrénées paris charles de gaulles 2G,paris orly,lyon st exupery(air france),paris beauvais,londres stanted,charleroi bruxelles sud(ryanair).
guillemin adrien a commenté :
3 août 2011 - 10 h 34 min
Toujours le manque de courage et d’envergure politique de nos élus charentais, confis dans leur frilosité habituelle. Il est vrai que la seule vélléité de sortir de l’anonymat s’est soldée par une catastrophe dont les retombées sont encore aujourd’hui un fardeau pour les pauvres gesticulaires qui ont succédé.