En voyageant à bord d'un Boeing 737-700 d'EuropAirpost pour revenir d'Afrique du Sud, l'équipe de France a vécu dans les conditions "low cost" les douze heures du vol retour d'Afrique du Sud avec en prime une escale ravitaillement. Il faut croire que l’élimination de l’équipe nationale n’était pas prévue aussi tôt. Jeudi, peu avant midi, un Boeing 737-700 de la compagnie EuropAirpost a atterri sur l'aéroport du Bourget avec l'équipe de France de football à son bord. Or, le retour des Bleus devait à l’origine avoir lieu sur un long-courrier aménagé en classe affaires de la compagnie Blue Line. Malheureusement l’appareil n’était pas disponible pour un départ aussi hâtif ! C’est finalement un avion d’EuropAirpost, un avion « low cost » qui a été affrété. En temps normal, cet appareil assure des vols vers les destinations méditerranéennes. Équipé de 147 sièges, il est aménagé en haute densité et les joueurs ont voyagé dans les conditions habituelles de simples passagers de vols charters. De quoi leur rappeler quelque peu le quotidien des gens ordinaires. Ce modèle d’avion n’étant pas par ailleurs destiné aux vols long-courriers, nos stars du ballon rond ont été contraint de faire une escale à Libreville, au Gabon, pour faire le plein de carburant. La poisse jusqu’au bout ! Deux malins avaient (ou pas) prévu le coup : Nicolas Anelka, remercié pour les raisons qu’on connaît, a lui pris un billet Le Cap-Londres en première classe sur un Boeing 747-400 de British Airways pour le modeste prix de 5500 euros. De son côté, Florent Malouda avait dû flairer le coup (à moins qu’un traître ne l’ait informé !) et a pris l’avion seul dès mercredi. Heureusement pour les autres, une fois arrivés au Bourget après ce vol éprouvant, ils étaient attendus, non par la presse, mais par leur jet privés ou leurs voitures de luxe et ont ainsi pu terminer leur long voyage dans des conditions enfin dignes de champions !