580 passagers de la compagnie française Corsairfly qui devaient se rendre à la Réunion ont dû patienter 24 heures à l’aéroport de Lyon Saint-Exupér avant de pouvoir embarquer. La cause à une fausse manœuvre qui a endommagé la porte de la soute à bagages. En hémisphère sud, 450 autres passagers qui devaient prendre le même avion pour Paris ont eux aussi connu des retards similaires. Les 580 passagers du vol SS882 de Corsairfly devaient décoller à bord d’un Boeing 747 à 22 heures le vendredi soir 6 août. Mais le conducteur du monte-charge qui devait rentrer les bagages à l’intérieur de l’appareil, fait une fausse manœuvre. Il  percute la porte de la soute dans le ventre de l’avion. Plus question de décollage au vu des dégâts causés. Les passagers subissent alors les désagréments liés à l’incident. Ils attendront notamment plus de 4 heures durant, soit jusqu’à 2 h 30 du matin avant de pouvoir récupérer leurs bagages, selon un témoignage paru dans La Dépêche. La moitié des 580 personnes en rade ont ensuite été acheminés vers des hôtels environnants tous frais pris en charge par la compagnie. 23 heures plus tard. Beaucoup se plaignent d’une information défaillante : « On nous disait sans cesse qu'on allait en savoir davantage, mais on ne savait rien », témoigne une passagère au quotidien lyonnais. L’avion qui devait partir à 22 heures le 6 août, est finalement parti le samedi 7 août à 21 heures. Mais 450 autres passagers, attendaient à Saint-Denis-de-La-Réunion, dans l’hémisphère sud, le même Boeing 747 de Corsairfly afin de pouvoir se rendre à son bord à leur tour vers Paris. Leur avion est arrivé hier dimanche à 20 h 45, soit là encore avec 24 heures de retard.