De nouvelles chutes de neige ont forcé l'aéroport de Francfort à fermer ses portes mardi matin, tandis qu'Orly et Roissy s'échinent à rattraper les retards accumulés depuis samedi et que le PDG d'Air France chiffre à 35 millions d'euros le coût de manteau blanc. A Paris où quelques 3000 personnes ont passé la nuit à Roissy et 400 à Orly, le programme de vols reprend peu à peu des couleurs, même si les annulations restent nombreuses en raison des problèmes rencontrés à Londres ou en Allemagne par exemple. Au moins 300 vols ont d'ailleurs été annulés ce matin à Francfort, touché par de nouvelles chutes de neige, et un rapide coup d'œil sur le site de l'aéroport montre que l'immense majorité des vols prévus dans les heures qui viennent sont annulés. La low cost Ryanair affiche de son côté des retards pour près de la moitié de ses vols dans les trois prochaines heures, et ce dans des aéroports un peu partout en Europe – preuve si besoin est que quand les trois plus grands aéroports d'Europe, Heathrow, CDG et Francfort, s'enrhument sous la neige, c'est tout le continent qui éternue… En attendant un retour éventuel à la normale, les premières factures sont sorties: le PDG d'Air France Pierre-Henri Gourgeon a estimé à entre 25 et 35 millions d'euros le coût pour la compagnie des chutes de neige de décembre, dont 15 à 20 millions pour le dernier weekend. Il a inclus parmi ce coût les 4000 chambres d'hôtel réservées pour ses passagers – et reconnu que ces derniers manquaient parfois d'informations sur la possibilité ou non de faire décoller les avions.