Lan Chile affirme que sa fusion avec la compagnie aérienne brésilienne TAM Linhas Aereas, ne l’empêchera pas d’ouvrir de nouvelles routes au Brésil. Par ailleurs, l’un de ses dirigeants a confirmé que le processus de fusion avait été interrompu le mois dernier par un tribunal du Chili dénonçant le futur monopole que constituerait la fusion des deux compagnies. Ces dernières restent malgré tout confiantes sur le fait que le processus de fusion soit tout de même validé par les autorités de régulation des deux pays. L’interruption du processus de fusion fait suite à une plainte « d’une organisation de défense du consommateur, a déclaré Joao Araújo, le président des ventes pour le Brésil. « C’est quelque chose de normal. Mais nous ne croyons pas qu’elle empêchera la fusion. » Grâce à cette fusion qui devrait être effective avant la fin de cette année, LAN et TAM  vont donner naissance à la LATAM, le premier transporteur aérien d’Amérique du Sud. Et avec 115 destinations dans 23 pays et une flotte de plus de 220 appareils, le nouveau groupe devrait se placer dans les dix premiers au monde. Sur le continent sud-américain, la nouvelle LATAM aura pour concurrent la compagnie argentine Aerolineas Argentinas et les nombreuses compagnies low cost. La compagnie chilienne Lan Chile avoue sa surprise devant le succès remporté par sa liaison (quatre vols par semaine) entre Lima au Pérou et Foz de Iguaçu au Brésil, où se trouve l’un des plus magnifiques sites de cascades au monde. Elle évalue donc les ouvertures de lignes autres que celles qu’elle effectue depuis Rio de Janeiro et Sao Paulo, villes qu’elle relie aussi depuis Santiago et Lima.