Si toutes les compagnies aériennes s'installent peu ou prou dans les réseaux sociaux, la low cost AirAsia vient d'en découvrir l'envers: la nouvelle imaginaire du crash d'un de ses avions fait le tour des Facebook, Twitter et autres blogs en Asie depuis quelques jours. Le problème est apparu en Inde dimanche 13 mars 2011, quand des internautes ont relayé une fausse nouvelle concernant le crash d'un avion de la compagnie à bas coûts malaisienne. Peu importe si certains posts parlaient d'un accident dans la capitale Kuala Lumpur et d'autres à Kuching dans l'état de Sarawak, la rumeur s'est répandue comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux. Tout d'abord peu encline à répondre aux rumeurs, AirAsia a fini par réagir: elle a non seulement écrit au ministère des communications et à la commission multimédia, mais a également déposé plainte. Dans un communiqué, elle appelle ses clients à "ignorer les messages malveillants circulant sur Facebook, Twitter ou par SMS", et déclare qu'elle n'hésitera pas à "lancer des poursuites civiles et criminelles contre les individus ou les groupes qui propagent des mensonges sur la compagnie, particulièrement sur la sûreté des vols". AirAsia prétend que ses opérations ont été perturbées par la rumeur, qui a créé une certaine panique chez les passagers, mais elle est bien incapable d'expliquer pourquoi elle s'est propagée ainsi. La low cost opère de nombreux vols vers l'Inde, où elle dessert Bangalore, Chennai, Kochi, Kolkata, Mumbai, New Delhi et Tiruchirappalli. Et son fondateur et PDG, Tony Fernandes, est d'origine indienne.