Un des deux réacteurs de l’A330-200 tombé au fond de l’Atlantique le 1er juin 2009 a été remonté sur l’Île de Sein. Il pourrait apporter de nouveaux éléments à l’enquête sur ce vol AF447 alors que les deux boîtes noires sont attendues à Paris via la Guyane avant la fin de cette semaine. Les deux boîtes noires ont été retrouvées, mais l’équipe à bord de l’Île de Sein, chargée de remonter un maximum d’éléments, ainsi que les corps si leur état le permet, continue son labeur. Deux éléments de l’appareil dont un des deux réacteurs CF6 de General Electric de l’A330-200 d’Air France ont été remontés depuis les 4 000 mètres de fond où ils reposaient depuis bientôt deux ans. Ils pourraient apporter de nouveaux éléments à l’enquête grâce à des systèmes informatiques intégrés. Pendant ce temps-là, les boîtes noires filent sous bonne escorte vers Cayenne. Le patrouilleur La Capricieuse les a pris à bord avec un officier de police judiciaire de la gendarmerie, un personnel  du Bureau Enquête et Analyses (BEA) et un officier brésilien jusqu’en Guyane où il pourrait arriver aujourd’hui mardi 10 mai. Il repartira ensuite par avion vers la métropole pour livrer ses précieux secrets. Ces enregistrements sont  attendus vraisemblablement jeudi. Le quotidien Le Figaro laisse une bonne note d’espoir pour les familles en écrivant que « le bon état des boîtes noires après 23 mois d’immersion par 4000 mètres de fond rend le Bureau d’enquête et d’analyse (BEA) très optimiste sur sa capacité à les exploiter. »  Toutes les précautions seront prises pour ne pas abîmer les précieuses données, dont deux jours de séchage. « Les premières vérités sur ce mystérieux accident pourraient donc sortir dès ce week-end », estime Fabrice Amedeo, le journaliste du Figaro.