Suite aux épisodes du nuage volcanique, de la neige de noël et autres événements qui ont entrainé de nombreuses annulations dans le transport aérien, la Commission européenne a décidé mi mai de revoir la réglementation relative aux droits des voyageurs. En France, un groupe d’experts regroupant des présidents de compagnies (Transavia, Air Caraïbes, Corsairfly, easyJet, etc.), des représentants de clients et des aéroports, doit se pencher sur la question. Dans le courant de l’année 2012, la Commission Européenne devrait faire ses premières propositions pour une révision de du règlement n° 261/2004 relatif aux droits des passagers aériens, qui doit entrer en vigueur en 2015. Il s’agit de permettre aux passagers de « faire valoir leurs droits plus efficacement », offrir au secteur du transport aérien « une plus grande sécurité juridique » ainsi que « des conditions de concurrence équitables à travers l’Union ». L’Europe veut notamment clarifier quelques questions fondamentales dont la responsabilité en cas de circonstances extraordinaires. Un point qui est à nouveau revenu sur le devant de l’actualité suite à l’épisode du nuage de cendres s’échappant du volcan islandais Grimsvotn et qui a entraîné l’annulation de plus de 1.000 vols en Europe, il y a une semaine. Dans le sillage de l’Union Européenne, la France a elle aussi décidé de se pencher sur la question en créant un groupe d’experts regroupant des représentants des compagnies aériennes (par exemple, Transavia, Easyjet, Corsairfly, XL Airways ou encore Air Caraïbes), des clients (un représentant du Ceto, un autre de la Snav et des avocats), mais aussi des représentants des aéroports ainsi que des salariés du secteur. Ils ont pour mission de travailler sur les indemnités ou l'assistance des passagers en cas de surbooking, d'annulation ou de retard des vols, avec prise en compte des jurisprudences européennes.