Air Malta, en pleine turpitude financière, s’est donnée l’objectif de retrouver « la forme » d’ici la fin de l’été soit vers le 28 octobre, grâce à la recherche de nouvelles sources de revenus, à des licenciements et à une réduction de sa flotte. Avec la venue d’un nouveau président en la personne de Louis Faruggia à la tête de la compagnie, Air Malta, souhaite retrouver une meilleure forme financière en reconsidérant les services gratuits, et donc en en faisant de nouvelles sources de revenus et en trouvant d’autres. C’est la condition sine qua non pour qu’Air Malta puisse continuer à voler, a fait valoir Peter Davies, son directeur général. Les deux chefs de la compagnie de Malte ont malgré tout indiqué que la compagnie restait solvable, mais qu’elle devrait réduire ses coûts de fonctionnement de 30 millions de dollars à court terme en entamant une restructuration d’ici le 28 octobre. Outre la chasse au gaspi, le chiffre de 600 licenciements économiques a été annoncé, bien que non définitif, par les dirigeants. Enfin, afin de réduire ses coûts opérationnels, la compagnie envisage de réduire sa flotte de 12 à 10 appareils. Fin 2010, la Commission européenne lui avait accordé un prêt de 52 millions d’euros à condition qu’elle entame une restructuration.