La grève des agents de sûreté, reconduite mardi 20 décembre, s’étend à d’autres aéroports français à partir de ce soir minuit : Nice, Bâle-Mulhouse et Rennes. Les pouvoirs publics nomment deux médiateurs pour sortir d’un conflit qui se prolonge depuis vendredi. Aucune négociation n’aura été possible ce lundi et le mouvement de grève des agents de sûreté s’étend en France. Après les aéroports de Lyon, Roissy Charles de Gaulle (CDG) et Toulouse-Blagnac, ceux de Nice, Bâle-Mulhouse et Rennes devraient entamer leur premier jour de grève à partir de ce lundi soir minuit et pour une durée indéterminée, en raison officiellement du ralliement des employés de la société Alyzia, filiale d’Aéroports de Paris (ADP). Reste à savoir dans quelle mesure le mouvement y sera suivi. Le gouvernement a nommé deux médiateurs pour en finir avec ce mouvement social qui affecte les passagers en pleine période de vacances de Noël. Ce lundi, le mouvement a moins perturbé le trafic sur l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry avec 90 % des vols assurés, soit 133 vols sur 150 et une moyenne concernant les retards s’élevant à 15 minutes. La direction de l’aéroport de Lyon prévoit même que l’ensemble des vols de mardi devraient être assurés. A Roissy, les vols avec retard jusqu’à 45 minutes de retard étaient concentrés sur les vols internationaux au niveau du terminal 2. Ainsi, ADP signalait que 348 vols ayant décollé à 15 heures sur un total de 630 grâce notamment au remplacement par ADP des agents grévistes par d’autres agents. A Toulouse, les retards s’élevaient à une trentaine de minutes.