Air Méditerranée lance un Paris-Oujda

Commentaire(s)

1. Lio a commenté :

   7 avril 2012 - 8 h 15 min
   

   Pas compagnie française , compagnie grecque .

   Répondre

   1. Clo a commenté :

      7 avril 2012 - 15 h 33 min
      

      Exactement LIO. Etant 1 ancienne PNC d’Air Méd, le B737-500 n’appartient plus à Air Méditerranée mais à sa filiale grecque Hermès même si l’avion arbore toujours l’inscription Air Méditerranée. Eh oui cette création de filiale grecque reste une magouille. Chers passagers ne vous laisser pas avoir, ce sera un équipage grec à bord et non français!!!!

      Répondre

      1. delthier a commenté :

         7 avril 2012 - 21 h 19 min
         

         La sécurité et la sureté sont-elles garantie? Si oui alors ou est le problème?

         Répondre

         1. eMac a commenté :

            8 avril 2012 - 0 h 51 min
            

            Là est bien la question. Comment cela est-il garanti ? Aucune certitude. Il y a un exemple grec tragique : Alpha Air qui a changé de non après un crash sur dépressurisation. Il faut donc avoir confiance en l’autorité de tutelle grecque ainsi que dans la structure de cette nouvelle compagnie Hermès qui n’est qu’un coquille … Cela fait beaucoup.
            Et “garantie” s’accorde, donc au pluriel.

            Répondre

            1. Clo a commenté :

               9 avril 2012 - 15 h 47 min
               

               Pour répondre à ta question Delthier, le problème avec cette compagnie, ce n’est pas la sécurité ou la sûreté. Elle est grecque et par définition basée en Grèce (Athènes normalement!)et les navigants prennent leurs fonctions en Grèce ainsi que leurs repos. Or ce n’est pas le cas. Tous les vols d’Hermès se font au départ de France avec des avions aux couleurs d’Air Méd réimmatriculés en Grèce alors que les avions font désormais partie de la flotte d’Hermès. Cette compagnie a été créée par le PDG d’Air Méd dans le but de payer moins de charges sociales en France entre autres. D’où la vague de licenciements chez Air Méd. Le PDG a moins d’avions chez Air Méd (puisque tranférés à Hermès) donc moins besoin d’effectifs français. Grâce à sa filiale grecque ils payent ses navigants grecs QUE 900€/mois et à cause de sa filiale grecque 85 navigants d’Air Méd ont été licenciés. Quant à la sécurité, normalement les navigants doivent passer des stages, des évaluations. Mais là je n’ai aucune information donc je ne vais pas m’avancer sur ce point. Les règles de sécurité aérienne grecque sont peut-être différentes de celles en France… Concernant la sûreté, c’est surtout les aéroports qui s’en chargent. Nous hôtesses et steward on y est bien sûr sensibilisés.

            2. Michel C a commenté :

               9 avril 2012 - 16 h 57 min
               

               Un exemple grec tragique ? Voulez-vous insinuer que l’aviation grecque est plus dangereuse qu’une autre ? On pourrait aussi rappeler un récent exemple français tout aussi tragique … et en déduire que la sécurité de l’aviation française n’est pas garantie non plus ! Ce qui dérange le personne d’Air Med, c’est la délocalisation en Grèce. On peut les comprendre, mais c’est l’Europe.

2. Clo a commenté :

   9 avril 2012 - 19 h 22 min
   

   Non je n’insinue pas que l’aviation civile grecque est plus dangereuse. Je sais que les règles de l’aviation civile française sont strictes puisque je suis navigante. Ce que je veux dire c’est si les formations des navigants sont basées sur l’aviation civile française ou grecque puisqu’il s’agit d’une compagnie grecque, filiale d’une compagnie française. De ce point de vue là, je ne connais pas les règles de l’aviation grecque et si elles sont plus, moins ou aussi strictes.

   Répondre

3. delthier a commenté :

   9 avril 2012 - 19 h 58 min
   

   Merci “CLO” pour votre précision! De fait la chose essentielle est le coût du salarié “grec” qui permet de payer des salaires bien moindre qu’en France! Je comprends alors tout à fait le “coup tordu” fait au PNC voire PNT français d’Air Méditerranée! Ce cas est une nouvelle démonstration que l’espace économique schengen crée beaucoup d’injustice!!!

   Répondre

4. Bounty a commenté :

   10 avril 2012 - 11 h 48 min
   

   Ce que les passagers doivent savoir, c’est donc que ce sont des navigants grecs et que la pratique courante du français ne fait pas partie des critères de recrutement et leur anglais est assez approximatif! C’est sur ce point que la surete peut etre limitée!

   Apres nous sommes tous d’accord qu’il est dommage qu’hermes ait été crée aux depends d’une compagnie française qui se voit donc menacée!

   Répondre

5. Michel C a commenté :

   10 avril 2012 - 12 h 07 min
   

   Le problème de la langue parlée à bord est un problème qui existe sur tous les vols, et qui peut avoir une influence sur la sécurité, mais qu’y faire ? A bord d’un avion commercial, il y a presque toujours des passagers qui parlent des tas de langues différentes, même sur un vol intérieur. Quelle langue employer : celle du pays de départ, celle du pays d’arrivée, celle de la compagnie aérienne, celle du pays où est basé l’équipage ? Exemple : un vol Marseille – Fez par une compagnie irlandaise avec un équipage espagnol ! La lingua franca en aviation est l’anglais, mais tous les passagers ne le comprennent forcément …

   Répondre