Selon une enquête menée par le site Skyscanner.fr, les passagers se sont pas prêts à accepter la venue du téléphone portable à bord, surtout si le service est payant. Alors qu’un nombre croissant de compagnies aériennes expérimentent l’introduction du téléphone portable à bord, le site Skyscanner.fr a mené une enquête, sur l’accueil des passagers à son introduction à 35 000 pieds. Et ce n’est pas une surprise pour tout le monde, 86 % des internautes ayant répondu sur le site, indiquent qu’ils n’y sont pas favorables. Ce sont surtout les appels qui dérangent : 6 % des répondants ont indiqué qu’ils ne téléphoneraient pas si un jour ils en avaient la possibilité. Le résultat n’est pas étonnant pour les voyageurs d’affaires pour qui l’avion représente l’un des derniers havres de tranquillité. Le SMS passerait en revanche nettement mieux, la moitié (48 %) se déclarant prêt à en envoyer. 35 % l’utiliseraient volontiers pour surfer sur Internet et 10 % pour l’envoi de mails. Un aspect de l’enquête ne devrait pas encourager les compagnies à investir trop vite dans la téléphonie à bord, 99 % des répondants ayant déclaré ne pas être prêts à payer pour avoir un service de téléphonie mobile en plein ciel. Qantas, Emirates, Lufthansa, TAM Brazilian, Air New Zealand sur ses A320, et Virgin Atlantic, d’abord sur les Airbus A330 reliant New York à Londres, puis sur dix autres destinations, vont permettre de téléphoner à bord (en dehors des phases de décollage et d’atterrissage). Ryanair ou encore British Airways permettent aussi la téléphonie en plein vol.