En raison de la grève de 24 heures du personnel navigant commercial démarrée à minuit, et devant se poursuivre toute la journée, près de la moitié des vols de la compagnie aérienne allemande sont annulés ce vendredi. Toutefois, le syndicat Ufo, à l’origine du mouvement, se dit prêt à ouvrir des discussions avec la direction au cours du week-end. Les annulations de vol sont donc moins nombreuses que prévu, puisqu’elles ne touchent que la moitié du programme de Lufthansa. Mercredi soir, la compagnie annonçait pourtant qu’elle annulerait les deux tiers de ses 1800 vols quotidiens. Mais cette fois-ci, c’est l’ensemble des régions allemandes et tous les types de vols (courts, moyens et longs-courriers) qui sont touchés. En effet, des débrayages se font dans les aéroports de Francfort, hub de Lufthansa,  Berlin et Munich (sud), mais aussi à Düsseldorf (nord-ouest), Stuttgart (sud-ouest) et Hambourg (nord). A noter que la compagnie allemande a d'ores et déjà annoncé qu’environ treize vols seront aussi annulés demain. Sur le plan des négociations, le contact semble renoué. Alors qu’il « n’y avait rien de nouveau » hier selon la direction, le syndicat Ufo, qui représente les deux tiers des 18.000 personnels de vol, se dit aujourd’hui prêt à ouvrir des discussions ce week-end. Pour rappel, l’organisation réclame 5% d'augmentation des salaires (la direction n’ayant proposé que 3,5 %) et la garantie que les emplois ne seront pas sous-traités à des intérimaires. Elle a débuté son mouvement vendredi 31 août par un premier débrayage de huit heures à l'aéroport de Francfort (200 vols annulés), puis mardi de nouveau à Francfort, ainsi qu'à Berlin-Tegel et Munich (350 vols annulés).