Le vol SS939 de Corsair International devant relier Punta Cana à Orly samedi n’a pas pu décoller, suite à un incident de passerelle sur son avion provoqué par un prestataire local. L’ensemble des 580 passagers n’est rentré à Paris que ce mercredi. Pour 430 passagers du vol Punta CanaOrly de Corsair International (ex-Corsairfly) de samedi dernier la galère aura duré quatre jours, pour 150 « chanceux », affrétés sur un vol d’Air France qui s’est posé mardi à Paris, « seulement » trois jours. En effet, la compagnie du groupe TUI a dû immobiliser son Boeing 747, suite à un incident de passerelle provoqué par un prestataire, qui a endommagé la carlingue de l’appareil. Ce dernier n’a pu redécoller que ce mercredi à 01h00 du matin (heure locale) de Punta Cana pour atterrir à Orly aujourd’hui aux environs de 15h00. Entre temps, Corsair a pris en charge la restauration et l’hébergement des ses passagers. Mais cette mésaventure montre à quel point la petitesse de sa flotte peut lui poser problème lorsqu’elle a un problème notamment loin de sa base d’Orly. En effet, Corsair opère sept appareils (deux Airbus A330-200 et cinq B747-400) pour 37 vols hebdomadaires vers des Antilles, de La Réunion, Madagascar, Maurice, Dakar, Montréal et donc Punta Cana, sa dernière destination lancée en septembre dernier (face à la concurrence d’Air France et XL Airways). Toutefois, elle doit recevoir deux nouveaux A330-200 d’ici janvier. Elle prendra livraison du premier fin novembre.