La compagnie aérienne Air Berlin a transporté 33,34 millions de passagers l’année dernière, 5,5% de moins qu’en 2011, après avoir taillé dans son réseau pour réduire ses pertes. Les capacités de la deuxième compagnie allemande derrière Lufthansa étaient en recul de 7,1% par rapport en 2011 mais son coefficient d’occupation a progressé de 1,6 point à 79,8% en moyenne en 2012. Cette « élimination ciblée » des routes les moins profitables a donc permis à Air Berlin de mieux remplir ses avions, et c’est encore plus vrai en décembre quand les capacités ont reculé de 12,1%, et le nombre de passagers transportés de « seulement » 8,5% (taux de remplissage en hausse de 3,1 points à 77,82%). Elle ne détaille pas ses performances par région ou par lignes, par exemple celles vers Paris, Nice ou Bâle – Mulhouse. Si le retard d’Air Berlin sur sa concurrente nationale et sur les low cost Ryanair ou easyJet s’est encore creusé l’année dernière, le nouveau PDG Wolfgang Prock-Schauer espère mettre fin en 2013 à cinq années consécutives de pertes financières. Des pertes qui ont permis à Etihad Airways d’entrer dans son capital, leur alliance dégageant en un an plus de 100 millions d’euros de revenus additionnels – et leur permettant de proposer 239 destinations conjointes dans 77 pays, via 87 correspondances. La compagnie de l’alliance Oneworld partage ses codes hors alliance avec son actionnaire Etihad Airways, Air France, KLM, airBaltic, Bangkok Airways, Hainan Airlines, Meridiana Fly et la low cost Pegasus Airlines.