Appliquant un plan de restructuration engagé depuis décembre, la compagnie aérienne du Bahrain a annoncé le licenciement de 15% de son personnel. « En janvier, les effectifs ont été réduits de 6 %. Depuis, les réductions ont été portées à 15 % », a confirmé Gulf Air dans un communiqué de presse. Un syndicaliste a estimé à 600 le nombre de postes qui a été supprimé. Ces licenciements concernent surtout des employés étrangers qui étaient en CCD. Parallèlement à la suppression des effectifs, Gulf Air réduit aussi son réseau et annonce la fermeture prochaine de quatre liaisons. Elle avait déjà fermé les liaisons internationales avec IrbilKabulAden, Colombo, Dhaka, Katmandou, Rome, Copenhague...  L'objectif du plan de restructuration est de faire de Gulf Air une compagnie régionale, et non plus une compagnie internationale. En novembre, elle a annoncé des annulations de commandes de long-courriers A330 d’Airbus et 787 de Boeing pour adapter sa flotte à son nouveau rôle de compagnie régionale. Fondée en 1974 par Bahreïn, le Qatar, Oman et Abou Dhabi, Gulf Air était pourtant la plus importante compagnie aérienne du Golfe dans les années 1990. Mais ces dix dernières années, ses fondateurs ont préféré développer les concurrentes Emirates, Etihad et Qatar Airways, abandonnant Gulf Air à son sort.