« Pour un contrôleur derrière un écran, c’est de la disponibilité et la sérénité de l’esprit », « En cas d’incidents, il permet de rejouer ces scénarios d’incident afin de trouver ce qui n’a pas bien fonctionné », Pascal Brier, vice-président exécutif Industries et Solutions business development.Cette technologie développée en collaboration avec NATS, le principal organisme de gestion du trafic aérien au Royaume-Uni, sera dédiée dans un premier temps à la formation des contrôleurs aériens. Drone à l’énergie solaire ? Rappelez-vous ! Altran, c’est aussi celui qui s’est lancé dès 2003 dans l’aventure de Solar Impulse –un projet lancé il y a dix ans par Bertrand Piccard et André Borschberg- un avion de 1 600 kg en fibre de carbone dont l’envergure de 63,4 m est équivalente à celle d'un Boeing 747. Alimenté à l’énergie solaire, il est notamment capable de voler jour et nuit, avec notamment un vol de 26 heures sans escale en 2010. Il vient d’ailleurs de terminer dimanche 7 juillet sa traversée des Etats-Unis commencée le 3 mai dernier en se posant sur une piste de l'aéroport John Fitzgerald Kennedy de New York. Altran récidive en développant un drone fonctionnant à l’énergie solaire. Ce projet, cette fois porté par l’unique département de recherche d’Altran, vise à pouvoir transporter des charges lourdes (jusqu’à 200 tonnes) sur de longues distances (tel un Paris – New York), le tout à une vitesse limitée de 25 km/h pour assurer une consommation d’énergie optimale. Drones grand public Les drones, notamment militaires, ont fait l’objet d’un net regain d’intérêt lors du salon du Bourget. Si leur utilisation par le grand public reste réglementée à différents scénarios en France –voire le site Développement durable -, la société Parrot, entreprise fondée par Henri Seydoux en 1994 et investissant sur le marché des drones grand public notamment avec son célèbre AR.Drone), a présenté eBee, un drone civil professionnel ultraléger initialement conçu par la start-up suisse Sensyfly. D’une envergure de moins d’un mètre et avec une autonomie de 30 à 45 minutes selon le modèle, il est capable de photographier grâce à son capteur 16 Mp et de cartographier une zone précise donnée. Les perspectives de ce drone commercialisé en 2013 sont plutôt énormes, il pourrait en effet être utilisé dans de nombreux domaines comme la sécurité anti-incendies, la surveillance de zone géographique etc… Grâce à une batterie au batterie au lithium polymère, il peut voler entre 36 et 57 km/h pour une autonomie de 45 minutes. Vol de démonstration lors du dernier salon du Bourget. https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=IreErPZXotk#at=37 Voici encore, le vol filmé d'un AR.Drone 2.0 dans la ligne d'assemblage A380 d'Airbus, avec son aimable autorisation. http://www.youtube.com/watch?v=UyWFQhNuPb8
Publié le 1 décembre 2024 à 10h00
Flagoo a commenté :
14 juillet 2013 - 12 h 37 min
Ca fait moyennement rêver le contrôle aérien du futur… Ce qu’il faut ce sont des systèmes fiables, sécurisés et ergonomiques. Le sans-fil n’est ni fiable ni sécurisé. Ceci dit les systèmes du contrôle aérien français sont ancrés dans les années 1990 et il est grand temps de les moderniser, ne serait-ce que pour faire face aux exigences européennes. Mais la Commission, dans le même temps veut réduire les redevances donc les capacités d’investissements des prestataires…