Actualité

Vidéo – Des armes fabriquées avec des produits achetés à l’aéroport

Publié le 1 décembre 2013 à 11h36 par Alain Nguyen

11 commentaires

Pour démontrer qu'il est toujours possible de mettre en cause la sûreté dans les aéroports, Evan Booth, un ingénieur en informatique, a fabriqué des armes fonctionnelles et létales à partir de produits de consommation grand public en vente dans les aérogares. L'ingénieur, un Américain originaire de Greensboro (Caroline du Nord, Etats-Unis) précise qu'il a acheté tous ces articles en zone sécurisée après avoir passé les contrôles. Sa dernière trouvaille : le "BLUNDERBUSSiness Class", une sorte de pistolet fabriqué avec des piles, des préservatifs, une canette de boisson, un spray déodorant, etc... et qui projette des pièces de monnaie. Dans une vidéo qu'il a postée sur Youtube, Evan Booth explique le fonctionnement de l'arme et en fait la démonstration (en gros la chaleur des piles provoque la rupture d’un préservatif rempli d’eau qui se mélange ensuite à un gaz contenu dans un spray déodorant; une décharge électrique produit alors une explosion qui propulse les pièces de monnaie contenus dans une canette). La vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=Lsem22DkIjw

Vous avez apprécié l’article ?
Soutenez-nous, faites un don !

Nous soutenir

Commentaire(s)

Nemo a commenté :

1 décembre 2013 - 12 h 09 min

C’est bien beau son truc mais sérieusement, quel terroriste se ferait chier à monter ce “pistolet” avec lequel il blessera trois personnes avant d’être métrisé, quand on sait que certains aéroports africains ou sud-américains laisse passer tout et n’importe quoi ?
Et c’est quoi sa solution, plus de magasins en air-side ? Faudra voyager à poil bientôt car on pourrait utiliser son tshirt pour étrangler quelqu’un…

Répondre
1. Cémencle a commenté :
  
  1 décembre 2013 - 12 h 39 min
  
  “quand on sait que certains aéroports africains ou sud-américains laisse passer tout et n’importe quoi”
  
  Nulle besoin d’aller chercher en Afrique ou en Amérique du Sud : des journalistes ont démontré, à plusieurs reprises, que l’on peut passer aussi n’importe quoi à Roissy.
  
  Mais que cet ingénieur explique sur YOUTUBE comment fabriquer ces armes prouvent qu’il est le roi des abrutis.
  
  Répondre
  1. Cémencle a commenté :
    
    1 décembre 2013 - 13 h 11 min
    
    Nul besoin (faute de frappe)
    
    Répondre
mim a commenté :

1 décembre 2013 - 14 h 18 min

N’importe quoi, il y a toujours des gens à vouloir jouer au MC Giver (Pour ceux qui connaissent). Suis d’accord avec Nemo, bientôt faudra voyager tout nu. Au fait saviez vous que votre poing est également une arme, un uppercut bien placé peut envoyer quelqu’un pour un sommeil à durée indéterminée!

Répondre
PierreAntoine a commenté :

1 décembre 2013 - 16 h 02 min

@nemo.
Quels sont les aéroports Africains et Sud Américains qui laissent passer “n’importe quoi” et peut être n’importe qui ?
Pour bien connaitre ces “zones dangereuses”, je n’ai pas le souvenir d’ un contrôle moins serré qu’en Europe.
Les contrôles de certains aéroports Africains sont impressionnants de célérité, et ceux d’Amérique du Sud ne sont pas plus laxistes!
A défaut de faits avérés, le silence prévaut.
Dans tous les cas, il faut décrocher de Tintin et autres OSS

Répondre
1. Nemo a commenté :
  
  1 décembre 2013 - 16 h 54 min
  
  Pas besoin d’aller bien loin en Afrique pour trouver. Ne serait-ce que l’aéroport de Tunis, les détecteurs ont beau sonner, personne n’y prête attention. Alors quand c’est mon portable que j’ai laissé dans ma poche, ça me permet de gagner du temps, mais le jour où ce sera un glock 9mm, bonjour les dégats. Je pense que ce cas n’est pas isolé.
  Et puis quand on voit que l’on peut faire passer 1 tonne de cock dans un avion, une arme à feu ce ne doit pas être sorcier… je ne vise aucune compagnie ou aéroport en particulier, juste un exemple parmi tant d’autres…
  
  Répondre
Pierreantoine a commenté :

1 décembre 2013 - 18 h 45 min

L’amalgame est facile
Nous avons tous oublié un portable, le portique a sonné, le contrôleur a laissé passer
On n’en fait pas une règle,
Moins encore orientée vers des pays que l’on charge de tous les maux, faute probablement de les connaitre

Répondre
1. Nemo a commenté :
  
  1 décembre 2013 - 20 h 15 min
  
  Depuis la révolution en Tunisie, je me suis rendu plus de 10 fois en Tunisie, chaque fois en passant par l’aéroport de Tunis. Je ne prend même plus la peine d’enlever ma ceinture, mon portable ou quoique ce soit, je pose mon sac, je passe, ça bip et je récupère mon sac. Et je ne l’ai pas fait qu’une fois…
  Je mettrais ma main à couper que des aéroports comme ceux de Tripoli ou Benghazi (qui reprennent peu à peu les vols vers l’Europe), de Asmara (vol vers Francfort), de Nouackchott, Niamey, connaissent si ce n’est pas des problèmes similaires, des failles (à noter que même en Europe, de nombreuses failles ont été démontrées).
  
  Répondre
Pierreantoine a commenté :

1 décembre 2013 - 21 h 01 min

@nemo,
Tout est ds le “mettrais”
Tous les aéroports ont des failles, et CDG a été longtemps une passoire, comme Moscou, ou d’autres.
Tous les aéroports Russes ne sont pas pour autant des passoires, et si Tunis l’est, la remarque ne vaut pas pour le continent, in extenso à l’Amérique du Sud. ( le contrôle au Brésil ou en Argentine est loin d’être “light”

Répondre
1. Nemo a commenté :
  
  1 décembre 2013 - 22 h 12 min
  
  A noter que j’ai bien dit “certains” et non pas tous, je ne généralise pas mais il faut être réaliste, Tunis et Caracas ne sont pas des cas isolés.
  
  Répondre
Erik de Nice a commenté :

1 décembre 2013 - 22 h 40 min

Méfions-nous des BAC+12…

Répondre