South African Airways toujours déficitaire

Commentaire(s)

1. Pschitt a commenté :

   2 février 2014 - 18 h 10 min
   

   L’un des problèmes centraux de SAA concerne sa position géographique qui fait que sa base ( JNB) est totalement excentrée ,même au niveau africain pour devenir un véritable hub: ou peuvent bien se diriger les radiales du hub entre l sud-ouest et le sud- est de JNB?Nulle part car ce n’est que de l’océan à l’exception du réseau intérieur sud africain.:quasiment 180° inutilisables pour rendre un hub efficace et performant..c’est un peu la même problématique que Buenos Aires ou Siantiago del Chile,voire Sydney ou Aukland…
   Tant qu’il n’y avait rien de sérieux et sécurisant dans le monde aérien base dans les 3 heures de vol de JNB,SAA pouvait tirer son épingle du jeu et se présenter comme une incontournable “big regionnal” comme diraient les Américains :même si SAA ne pouvait prétendre au qualificatif de “mondial-global”,au moins cela lui attirait une clientèle européenne et asiatique dont la destination n’était ni JNB ni même l’Afrique du Sud,mais un des pays limitrophes ou a peine plus loin…Mais depuis que les GulfSisters,Ethiopian ou Kenya ,voire des compagnies asiatiques ont entrepris de se déployer sur l’Afrique elle même,des lors pourquoi survoler votre destination,continuer 2/3 h au sud,faire une correspondance et revenir vers le nord pour encore 2/3 HdV,s’il existe quelqu’un d’autre qui vous conduit plus directement et donc plus rapidement a votre destination???( même problématique pour la desserte du nord-est brésilien avec comme porte d’entrée Brésil Rio ou Sao Paulo).

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   1. GREEN777 a commenté :

      2 février 2014 - 20 h 14 min
      

      Bonne analyse et je dirai que vu ce positionnement géographique, il aurait fallu protéger SAA de la concurrence directe des compagnies du golfe arabique (EK, QR OU EY) en limitant la desserte de JNB à seulement 4 vols par semaines pour chacune de ses compagnies.
      En outre, SAA devrait utiliser des long courriers moins gourmand en carburant : plus de A340 !!!

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      1. Pschitt a commenté :

         3 février 2014 - 8 h 10 min
         

         A ceci près que mon raisonnement vaut aussi pour les liaisons entre Pays divers du grand cone du sud de l’Afrique et l’Europe ou l’Amerique du Nord:selon votre oint de vue,il faudrait donc protéger SAA par des limitations de fréquences également des compagnies européennes (AF/BA/LH…) voire américaines…
         En un mot,supprimer toute vraie concurrence entre SAA et n’importe qui d’autre…Pas vraiment dans l’air du temps ça!!

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2. Sebastien a commenté :

   2 février 2014 - 18 h 45 min
   

   Tres bonne analyse PSCHITT 🙂

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3. PAPACHARLY a commenté :

   2 février 2014 - 19 h 29 min
   

   m’étonne pas, c’est mal gérée

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4. pierreantoine a commenté :

   2 février 2014 - 21 h 40 min
   

   @Pschitt

   Tout à fait d’accord avec le fait que l’Afrique du Sud soit excentrée, mais ce pays a toujours été une référence en Afrique, et JNB a été un point de passage ‘obligé’ durant des années.
   SAA a loupé le coche il y a une dizaine d’années.
   Son intégration ds SAlliance, le fait de cesser de desservir Paris (bien que les vols CDG-JNB aient toujours été bien remplis; la preuve AF avait deux quotidiens avant de mettre sur cette ligne le 380, puis rouvrir Cape Town – CDG), en plus du sérieux flottement dans sa gestion, puis la mise en place d’une politique d’africanisation du personnel dont les succès restent à prouver, l’absence de vision à long terme, etc.. ont achevé de faire de cette belle compagnie, à l’excellent service, un transporteur assisté.
   A titre personnel, SAA demeure une de mes compagnies préférées.
   Très bons sur le domestique et sur le LC

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   1. loxange a commenté :

      2 février 2014 - 23 h 43 min
      

      C’est quoi le rapport avec “l’africanisation” de la compagnie?

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   2. GREEN777 a commenté :

      3 février 2014 - 19 h 46 min
      

      Depuis quand l’aéroport de Johannesburg a toujours été une référence en Afrique? Je vous rappelle que l’Afrique du sud n’est ouverte au reste de l’Afrique que depuis 20 ans!!! Seul les voyageurs des pays limitrophes (Zimbabwe, Botswana, Namibie, Swaziland, Lesotho, Mozambique, Zambie, Malawi) à l’Afrique du Sud sont les véritables utilisateurs de la plate formes de Jo’burg depuis l’ouverture de ce pays. De fait, plus de 75% de l’Afrique noire ne pense même pas à utiliser Jo’burg pour point de transit! Votre explication d’hier en donnait les bonnes raisons! Il y a dix ans Emirates était présente avec un seul vol quotidien sur Jo’burg; aujourd’hui cette compagnie possède 02 vols quotidiens sur Jo’burg, 01 sur Durban et 01 sur Le Cap. De plus on trouve Etihad, Qatar et bientôt Oman Air.
      Le fait d’avoir laisser Paris-CDG avait pour objectif de posséder une base en Europe au travers de Francfort.
      Il est urgent pour SAA de réaliser que sa position géographique ne peut lui permettre de rivaliser avec Ethiopian ou Kenya; seul le dynamisme économique de l’Afrique du Sud peut porter véritablement le développement de cette compagnie et cela je le répète au vu de sa situation géographique!!!

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5. Pierreantoine a commenté :

   3 février 2014 - 8 h 05 min
   

   @loxange
   Ambitionnant d’offrir les mêmes opportunités a tous, et non plus seulement aux Afrikaners, Pretoria a déclaré tous les emplois désormais ouverts à tous les citoyens.
   Faute de préparation, instruction, etc.. On arrive à des situations comme celle vécue à JNB où une chef de cabine ne savait pas ouvrir la porte de l’avion pour débarquer.
   La situation se répète ds tous les secteurs et à tout niveau.

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   1. GREEN777 a commenté :

      3 février 2014 - 19 h 30 min
      

      Etes vous sûr que le chef de cabine (je suppose noir au vu de votre argumentation) ne savait pas ouvrir la porte ou y a-t-il eu une difficulté d’ouverture de la porte comme j’ai pu le vivre un jour avec Lufthansa sur un A340 et Japan Airlines sur un B747-400Er???

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6. Pierreantoine a commenté :

   3 février 2014 - 21 h 52 min
   

   @green777
   Je regrette de confirmer qu’effectivement, la chef de cabine s’est trouvée désarmée face à la porte, incapable de procéder à son ouverture.
   Il ne s’est pas agi d’une difficulté de manipulation, qui aurait pu se produire, et n’aurait pas attiré mon attention.
   J’ai simplement pensé à la même situation si nous avions dû évacuer l’appareil en urgence.
   Je ne vx pas juger l’évolution en cours en Af du Sud, pays que j’apprécie beaucoup, mais suis désolé de la répétition de ce genre de situations.
   N’oublions pas que l’Afrique du Sud est un pays puissant, que 60% de la richesse du continent était il y a peu concentrée ds le Gauteng et JNB/Sandton/Pretoria ( je n’ai pas de stat réçente à cet égard), et que SAA était une référence ds le transport aérien en Afrique, et entre l’Afrique et l’Europe notamment.
   Ils perdent des parts de marché, ont une flotte vieillissante en LC, du fait d’une gestion désormais imposée politiquement, et non en fonction des besoins de l’entreprise.
   Si vs connaissez l’Afrique du Sud ou y avez des contacts professionnels, vous comprendrez ce à quoi je fais référence

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7. Pierreantoine a commenté :

   3 février 2014 - 23 h 54 min
   

   SAA a fermé CDG non pour se recentrer sur FRA mais ouvrir Munich.

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