La compagnie aérienne Malaysia Airlines a demandé aux familles des victimes du vol MH370 de rentrer chez elles, alors que l’on attend toujours le rapport préliminaire des enquêteurs sur la disparition le 8 mars dernier de son Boeing 777-200ER, qui transportait 239 personnes entre Kuala Lumpur et Pékin. La compagnie nationale malaisienne a indiqué ce 1er mai 2014 aux familles de victimes qu’elles devront rentrer chez elles d’ici le 7 mai, date de la fermeture des centres d’assistance mis en place dans chaque pays d’où étaient originaires les passagers. Deux centres seront cependant maintenus  Kuala Lumpur et Pékin, mais les familles devraient « attendre des nouvelles depuis le confort de leur demeure », a indiqué la compagnie, ajoutant que des avances sur compensations seront bientôt versées. Censé être « similaire » à celui envoyé à l’OACI, le rapport préliminaire annoncé hier par le ministre malaisien des transports Hishammuddin Hussein était toujours attendu jeudi soir, 55 jours après la disparition de l'avion. Rappelons que les recherches visuelles, aérienne et en surface, ont été abandonnées en début de semaine, au moment où les autorités admettaient n’avoir rien découvert dans le cercle de 10 km de rayon cartographié par le robot sous-marin Bluefin-21 et annonçaient une nouvelle phase couvrant quelques 60 000 km², à des profondeurs pouvant atteindre 7000 mètres... Malgré les doutes émis par le Centre de coopération des agences (JACC) australien, en charge des recherches dans l’Océan indien, le Bangladesh a décidé hier d’envoyer deux navires à 200 km de ses cotes, dans la zone où la société GeoResonance dit avoir trouvé des débris « qui pourraient être ceux du vol MH370, en plein Golfe du Bengale. Un geste obligatoire « pour des raisons de relations publiques » selon de nombreux experts qui mettent en doute la plausibilité de l’annonce, d’autant que GeoResonance maintient un certain secret sur la façon dont elle a détecté les débris, au nom de la protection de la propriété intellectuelle : sa technologie aurait été créée pour détecter des armes nucléaires, bactériologiques ou chimiques submergées ou enterrées.