Presque deux mois après la disparition du vol MH370, et alors qu’aucune trace de débris de l’appareil n’a été retrouvé, de premières funérailles vont avoir lieu à Brisbane en Australie ce dimanche. Les membres de la famille et proches de Rod et Mary Burrows, deux des 6 Australiens qui étaient à bord du vol MH370 de Malaysia Airlines, vont procéder à un office funéraire dimanche prochain, la famille réclamant que leur « vie privée et leur demande d’isolement soient respectées pendant cette période difficile ». Cette annonce intervient après la publication d’un rapport préliminaire de 5 pages détaillant la route probable prise par le B777-200ER mais laissant de nombreuses questions ouvertes sur les circonstances de sa disparition. On ne sait notamment pas si l’avion a été détourné délibérément après que ses systèmes de transmission ont été désactivés. Malaysia Airlines a expliqué cette semaine que son assistance d’hébergement s’interrompait, recommandant aux familles, de « faire face à la réalité » et «  d’attendre des nouvelles depuis le confort de leur demeure ». Les officiels malaisiens s’engagent en outre à communiquer aux familles les résultats des recherches et ont affirmé que les familles qui en avaient fait la demande recevraient une compensation financière rapide. Certaines familles seraient rentrées chez elles, mais certaines, notamment chinoises particulièrement remontés contre la communication de la compagnie et son inefficacité dans la gestion des recherches, résistent. « Tu crois que je vais partir ? Mais que sera la vie après le retour à la maison ? Notre vie a été ruinée par çà. Nous ne sommes pas en mesure de faire face à nos parents si nous revenons », a déclaré Wang Bao'an, le père d'un passager. Un autre proche explique que Malaysia Airlines avait promis de ne pas laisser partir les proches de l’hôtel Lido à Pékin avant qu’ils n’aient appris ce qui s’était passé et aient retrouvé l’avion, « mais maintenant, ils reviennent sur leurs discours ». Après 8 semaines d’intenses recherches, Le Centre de coopération des agences (JACC) australien a décidé d’abandonner les recherches visuelles par les airs et en surface pour se focaliser uniquement sur des fouilles sous-marines sur une zone couvrant 60 000 km2, ce qui pourrait prendre huit mois au moins pour un coût de 55 millions de dollars.