Peu de nouveaux faits ont été rendus publics depuis hier sur la disparition de l’A320 d’Indonesia AirAsia. On sait cependant que la low cost ne « souscrit pas » à ACARS (Aircraft Communication Addressing and Reporting System), système qui permet l’envoi d’informations techniques par l’avion vers le centre opérationnel d’une compagnie, et selon un porte-parole de General Electric l’A320 n’en était pas équipé. Côté communications, la demande de changement d’altitude a été formulée par les pilotes à 6h12, mais la réponse donnée par le contrôle aérien indonésien à 6h14 (FL340 et non FL380 comme requis, en raison du trafic) n’a pas fait l’objet d’une confirmation orale – l’avion a disparu des écrans radar à 6h18. Sept autres avions se trouvaient dans la zone à ce moment, et aucun n’a rencontré de difficultés. Aucun signal de détresse n’a été émis par l’équipage. Le commandant de bord indonésien avait passé dix ans dans l’armée de l’air (F5 puis F16) avant de rejoindre l’aviation civile ; il avait depuis accumulé 20.537 heures de vol, dont 6100 avec Indonesia AirAsia.
Les premières rumeurs ont cependant fait leur apparition hier, avec tout d’abord l’hypothèse d’une vitesse insuffisante basée sur ce qui est présenté par une capture d’écran d’AirNav Indonesia : elle montrerait que la vitesse de l’A320 par rapport au sol était tombée de 470 à 353 nœuds lors de son ascension. Ce qui est interprété comme les prémices d’un décrochage, selon le scénario vécu par l’A330-200 d’Air France lors du vol AF447 entre Rio de Janeiro et Paris. Et accréditerait la possibilité du mauvais temps comme facteur seulement contributif à l’accident et non principal, suivi par une erreur de pilotage. La possibilité d’un détournement ou d’une attaque terroriste n’est pour l’instant pas retenue.
On retiendra aussi que le cours de l’action d’AirAsia a dévissé lundi de 12,5% à la Bourse de Kuala Lumpur avant de terminer à -8,5%. La low cost a pour « premier réassureur » la compagnie d’assurance Allianz (via sa division Allianz Global Corporate ans Specialty, AGCS). Le dernier crash mortel d’un A320 a eu lieu en 2008 (avion loué par XL Airways Germany près de Perpignan, lors d’un vol d’essai avant son retour au propriétaire Air New Zealand ; sept morts).
Airbid a commenté :
30 décembre 2014 - 8 h 50 min
Dans une catastrophe pareille, le cours de l’action est vraiment important .Pensez aux morts mais n’oubliez pas les pauvres actionnaires
Nykeeo a commenté :
30 décembre 2014 - 9 h 39 min
Aux dernières nouvelles , un corps aurait été découvert.
Aulongcourt a commenté :
30 décembre 2014 - 9 h 45 min
…”on sait cependant que la low-cost ne souscrit pas a ACARS…..”
Eh oui,ACARS c’est pas gratuit….Fondamentalement ca aide aux communications humaines et automatiques entre avion et centre opérationnel et technique d’une compagnie pour identifier panne ou probleme survenant en vol….Ca aide grandement à la securite…mais ça se paye…et cette low cost n’a pas voulu payer ce service………….
forza a commenté :
30 décembre 2014 - 10 h 02 min
Est ce que tous les A320 sont équipés de radar météo ou est ce que cela est une option ?