Thai AirAsia, filiale locale de la géante malaisienne du vol pas cher (dont le groupe chapeaute aussi AirAsia X), a de son côté créé la surprise hier en annonçant avoir obtenu les autorisations pour lancer cinq nouvelles liaisons depuis l’aéroport Don Mueang : une en Inde, Bangalore donc, et quatre en Chine qui n’ont pas été précisées. Le CEO Nadda Buranasiri affirme que ces autorisations ont été accordées après l’annonce du drapeau rouge de l’OACI, alors que la Chine faisait partie avec le Japon et la Corée du Sud des premiers pays à avoir sanctionné les compagnies thaïes fin mars (avant de relaxer leur position). Il avoue que les autorités chinoises ont récemment multiplié les inspections on ramp de ses avions dans les dix aéroports du pays qu’elle dessert au départ de Bangkok : de deux ou trois par mois, ces inspections sont désormais effectuées deux fois par semaine – sans le moindre accroc jusque là.
De son côté, Thai Airways, après avoir clamé sa vertu et souligné qu’elle n’avait pas été affectée par la décision de l’OACI, a annoncé hier la livraison de son 25eme Boeing acheté directement chez l’avionneur américain, un 777-300ER qui viendra rejoindre les douze autres déjà en service et configurés en deux ou trois classes (plus six 777-300). La compagnie de Star Alliance rappelle via son président Charamporn Jotikasthira que la « flexibilité de la famille Triple Sept a joué un rôle majeur dans le succès continu de Thai Airways », qui a opéré pratiquement tous les modèles de la famille depuis deux décennies (son 75e 777 a été livré en janvier, sans oublier cinq des huit 787 Dreamliner attendus). Le nouveau 777-300ER devrait permettre une expansion du réseau long-courrier « efficace et économique, tout en apportant la meilleure expérience de vol à nos passagers » ; un dernier exemplaire reste en attente de livraison.
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