La grève de huit jours des PNC de la compagnie aérienne low cost Vueling, menée à Orly à l’appel du SNPNC, a pris fin dimanche sans avoir eu d’impact important sur les vols. Le syndicat SNPNC-FO des hôtesses de l’air et stewards de spécialiste espagnole du vol pas cher avait déposé un préavis de grève du 30 juillet au 6 aout inclus dans sa base de Paris-Orly, dénonçant les conditions de travail et de rémunération en vigueur. Les 65 PNC de droit français avaient initialement suivi l’appel à 90% selon le syndicat, distribuant des tracts à l’aéroport pour expliquer aux passagers les raisons du mouvement. Les revendications de la seule organisation syndicale de PNC chez Vueling incluait une grille de rémunération selon l’ancienneté et couvrant toute la carrière des hôtesses, stewards et chefs de cabine ; l’utilisation d’hôtesses et de stewards ayant un contrat français en cas de pic d’activité ; l’attribution de CDI en fonction d’une liste de séniorité et non plus en fonction de la nationalité ; et une prime et une augmentation de salaire conformes à ce dont a déjà bénéficié une autre catégorie de personnel. Le SNPNC-FO, selon qui le salaire moyen des PNC est de 1500 euros « soit 600 à 700 euros de moins » que chez la concurrence, affirmait alors avoir assisté à quatre réunions de concertation avec Vueling, sans être entendu. La grève n’a quasiment pas eu d’impact sur le programme de vol de Vueling, qui d’après le syndicat a fait appel à « du personnel navigant de ses bases de Barcelone, Rome et Ibiza ». Ce qui représenterait une « pratique illégale car assimilable à du travail dissimulé », expliquait dans Ouest France Clément Viaud, représentant du SNPNC-FO. Des retards « de 15 minutes à 6 heures » auraient été constatés en début de semaine dernière selon le syndicat, et un vol vers la base de Vueling à Barcelone aurait été annulé. Proposant 31 routes depuis ses bases à Paris-Orly et Roissy-Charles de Gaulle, la filiale du groupe IAG (aux côtés de British Airways, Iberia et Aer Lingus) opère également une base à Toulouse. Son dernier préavis de grève à Orly, en aout 2016, avait été levé 48 heures avant le début des arrêts de travail, après huit heures de discussions. https://www.facebook.com/snpncaf/posts/1911472429105438