La compagnie aérienne American Airlines lancera début novembre un vol quotidien entre Los Angeles et Pékin, sa troisième ligne vers la capitale chinoise. A partir du 5 novembre 2017, la compagnie américaine reliera tous les jours sa base de Los Angeles à l’aéroport de Pékin, à bord d’un Boeing 787-8 Dreamliner pouvant accueillir 28 passagers en classe Affaires, 57 en Main Cabin Extra et 141 en Economie. Les départs sont programmés à 10h55 pour arriver le lendemain à 16h20, les vols retour quittant Pékin à 18h30 pour atterrir le même jour à 15h15 (passage de la ligne de changement de date oblige, durée de vol moyenne 13h05). American Airlines sera en concurrence avec Air China sur cette route ; depuis la Côte Ouest, Pékin est desservie par Delta Air Lines depuis Seattle (face à Hainan Airlines) et par United Airlines depuis San Francisco (face à Air China). La compagnie de l’alliance Oneworld dessert déjà la capitale chinoise au départ de Dallas-Fort Worth et de Chicago. « American Airlines a exploré toutes les options pour obtenir des créneaux de vol commercialement viables », a déclaré un porte-parole à Flightglobal, précisant que tous ceux demandés avaient été accordés. American Airlines avait en outre annoncé dès avril vouloir investir 200 millions de dollars dans China Southern Airlines, qui selon son VP corporate Affaires Stephen Johnson dépendait en partie de l’obtention de ces créneaux. L’investissement a reçu le feu vert des autorités le 1er aout, a annoncé la compagnie chinoise ; elle devrait mettre en place un accord de partage de codes avec American Airlines portant sur une quarantaine de destinations en Chine au-delà de Pékin. American Airlines, qui s’était vue attribuer les sept dernières paires de créneaux disponibles entre les Etats-Unis et Pékin fin 2016, avait initialement demandé l’ouverture de cette route dès le 16 septembre, avant de reporter la date à quelques jours après le début de la saison hivernale pour selon Flightglobal « avoir le temps de repositionner et préparer ses avions » - déclenchant l’ire de Delta Air Lines, qui se disait prête à lancer la ligne immédiatement.