Trois entreprises privées ont proposé à la Malaisie de reprendre les recherches du vol MH370 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines, mystérieusement disparu le 8 mars 2014 dans l'Océan indien

Menées conjointement par l'Australie, la Chine et la Malaisie, les recherches du Boeing 777-200ER ont été suspendues en janvier 2017, après le ratissage de quelques 120.000 km² de fonds marins dans l'Océan indien. Aujourd'hui, trois sociétés privées proposent aux autorités malaisiennes leurs services pour poursuivre les recherches de l'épave.  L'entreprise américaine Ocean Infinity a proposé au gouvernement malaisien de continuer les recherches dès le mois d'août dernier. Furgo des Pays-Bas et une société malaisienne dont le nom n'a pas été communiqué sont aussi sur les rangs.

Néanmoins, la Malaisie n'a pas encore donner sa réponse. «Pour le moment, nous ne déciderons pas si nous nous lançons dans de nouvelles recherches. Il faut tout discuter avec les entreprises. Cela prendra quelque temps. Ce seront des négociations détaillées», a déclaré Liow Tiong Lai, ministre malaisien des Transports. Il a souligné que la Malaisie devrait consulter au préalable la Chine et l'Australie avant de prendre une décision, démentant une information de la la chaîne de télévision australienne ABC qui affirmait que l'entreprise américaine Ocean Infinity avait obtenu le feu vert de poursuivre les recherches sous-marines. Le Boeing 777-200ER Malaysia Airlines avait disparu le 8 mars 2014 avec 239 personnes à son bord, alors qu’il effectuait un vol entre sa base à Kuala Lumpur et l’aéroport de Pékin. L’Australian Transport Safety Bureau (ATSB) a publié le 16 Aout 2017 une étude de l’Agence du Commonwealth pour la recherche scientifique (CSIRO) et de Geoscience Australia affirmant avoir identifié « avec une précision et une certitude sans précédant » la zone où le Triple Sept se serait abîmé dans la mer : il s’agit d’une région au nord-est de celle déjà fouillée, à une latitude de 35,6 degrés sud et une longitude de 92,8 degrés. Cette zone d’environ 25.000 km² avait déjà été identifiée en décembre dernier, mais le CSIRO croit pouvoir la réduire à 5000 km².