Les pilotes de Brussels Airlines mènent des actions ponctuelles depuis lundi pour protester contre l’absence d’avancées dans les négociations avec la direction.

Les équipages mènent de courts débrayages de 15 à 20 minutes afin de retarder les vols qui décollent donc avec un léger de retard. “Les pilotes n’acceptent pas l’échec du dialogue social au sein de la compagnie. Certaines revendications traînent depuis des années“, déclare B-United, le front syndical commun du personnel de bord de la compagnie aérienne, qui pointe notamment les questions relatives à la pression au travail, aux conditions de rémunération et aux retraites alors que “l’âge de la pension légale des pilotes est passé de 55 à 67 ans“.

La compagnie n’a que très peu investi ces dernières années pour le bien-être de ses employés et, de plus, le personnel est quotidiennement confronté aux conséquences d’économies importantes. Les pilotes n’ont que trop longtemps accepté cette situation pendant la longue crise que le secteur aérien a traversé mais attendent aujourd’hui un juste retour à des conditions acceptables et des réponses à leurs demandes“, dénonce le front commun.

Selon les syndicats, outre les dossiers des pensions et des temps de vols, l’intégration des pilotes de Thomas Cook Airlines Belgium et la question d’Eurowings – pour laquelle Brussels Airlines va assurer des vols long courrier à partir de Düsseldorf – sont toujours sur la table. Pour l’heure, les pilotes ont fait “le choix de limiter au maximum les nuisances pour les passagers mais ne peut garantir que des actions plus lourdes ne suivent en cas d’échec des négociations“. mais, déjà, un pilote déclare à Air-journal : “On risque de partir en grève en février“.