L’auteur d’une fausse alerte à la bombe sur un vol easyJet entre Lyon et Rennes vendredi dernier a expliqué son geste par le fait qu’il ne voulait pas que ses parents viennent le voir.

Le vol EZY4319 de la compagnie aérienne low cost britannique le 18 janvier 2018 entre Lyon-Saint  Exupéry et l’aéroport de Rennes-Bretagne avait fait demi-tour au-dessus de Clermont Ferrand après un appel anonyme faisant état de la présence d’une bombe à bord. L’Airbus était revenu à son point de départ, entrainant l’arrêt du trafic pendant 40 minutes de l’aéroport lyonnais, tous les passagers étant débarqués et leurs bagages fouillés. EasyJet avait expliqué que le commandant de bord avait pris cette décision « à titre de précaution uniquement », le vol vers Rennes étant finalement assuré par un équipage venu de Londres, « l’équipage n’étant pas en mesure d’effectuer le vol et aucun équipage de remplacement n’était disponible ».

L’auteur de l’appel, un étudiant rennais de 23 ans, a été identifié et mis en garde à vue avant d’être déféré. Selon la presse locale, il a expliqué aux enquêteurs qu’il « ne souhaitait pas que ses parents le rejoignent ». Pour le parquet de Rennes, l’homme ne paraît pas « atteint de troubles d’ordre psychologique et est totalement inconnu des services de police » ; la piste du terrorisme est complètement écartée.

Interdit d’aéroport au moins jusqu’à son procès le 21 mai prochain, le mauvais fils risque cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende.

Une alerte à la bombe pour ne pas voir ses parents 1 Air Journal