La deuxième édition des Journées citoyennes est lancée chez la compagnie aérienne Air France, 2000 collaborateurs participant sur leur temps de travail à des missions solidaires : soutien à l’enfance en difficulté, éducation, environnement… Chez sa filiale low cost Transavia France, un accord a été signé avec les syndicats sur la Qualité de Vie au Travail, portant notamment sur l’égalité femmes – hommes.

Pour la deuxième année, Air France organise ses journées citoyennes. Ce sont 2000 salariés à travers la France et à l’international qui ont pu s’inscrire pour participer sur leur temps de travail à l’une des 86 missions proposées auprès de 60 associations engagées dans « le soutien à l’enfance en difficulté, l’éducation – la formation – l’emploi, le handicap et la santé, la lutte contre la précarité, l’environnement et le partage intergénérationnel ». Les missions sont réparties sur 3 journées, les 12 et 19 mars, et le 2 avril 2019. Air France renouvelle cette initiative suite au succès rencontré par la première édition de ses journées citoyennes en 2018, avec 1000 collaborateurs engagés dans diverses missions. Pour cette nouvelle édition, la compagnie aérienne a étendu son dispositif en proposant plus de missions à plus de salariés dans toute la France (en Ile-de-France, à Marseille, Nice, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Strasbourg, Nantes, en Corse, mais aussi en Martinique, Guadeloupe, Guyane et à la Réunion plus tard en avril) et à l’international (pour le groupe Air France-KLM).

Cette opération répond à plusieurs objectifs, précise Air France dans son communiqué : « apporter sa contribution à des associations dont elle partage les valeurs, permettre à ses salariés de participer à des actions de solidarité, renforcer le lien social, entre les salariés de la compagnie et les associations locales, mais aussi la cohésion entre les salariés ». Les équipes sont constituées de salariés de tous les métiers et de tous les niveaux hiérarchiques dans le but de créer une véritable mixité et de leur permettre d’échanger sur un pied d’égalité dans un contexte différent de celui de leur travail au quotidien.

Anne Rigail, Directrice Générale d’Air France, explique « Cette initiative qui est menée pour la deuxième année de suite fait partie intégrante de notre engagement sociétal, au même titre que les actions de solidarité menées par La Fondation Air France, ou l’implication de notre entreprise dans de nombreuses structures locales pour l’emploi, l’éducation, l’insertion des jeunes et bien d’autres domaines. En proposant à nos collaborateurs de participer à ces initiatives, ils choisissent de devenir acteurs de cet engagement. Tous nos salariés portent les valeurs d’Air France et les font rayonner à travers ces 86 missions et je me sens privilégiée de pouvoir le faire à leurs côtés ».

Cette initiative a vocation à être reconduite en 2020 avec toujours plus d’ambition pour embarquer dans cette aventure encore plus de collaborateurs avec plus de missions partout en France, dans les DOM et à l’international. Pour mettre en place ses journées citoyennes, Air France s’est associée à Unis-Cité Solidarité Entreprise qui accompagne les entreprises dans l’organisation de vastes actions de solidarité citoyenne ; Unis-Cité Solidarité Entreprise connait bien monde associatif, et l’ensemble de ses revenus contribue par ailleurs à financer des services civiques.

Citoyenneté chez Air France, qualité de vie chez Transavia 1 Air JournalLa Direction de Transavia France se félicite de son côté de la signature d’un accord sur la qualité de vie au travail par l’ensemble des organisations syndicales. Cet accord aborde 3 thèmes de la qualité de vie au travail : l’égalité femmes – hommes, la qualité des relations de travail, l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle. Il s’inscrit dans l’ambition des ressources humaines de la filiale d’Air France, qui est de « proposer une expérience collaborateur “we make our staff feel good” à la hauteur de sa promesse client “we make low cost feel good” ».

Chez Transavia, l’égalité femmes – hommes est selon son communiqué une réalité qui se reflète dans la note de l’index d’égalité professionnelle femmes – hommes. Elle obtient d’ailleurs la note de 91/100 à cet index, « soulignant le travail mené par l’ensemble des équipes depuis plusieurs années ». L’accord sur la Qualité de Vie au Travail intègre des dispositifs qui renforceront encore cette égalité tout au long de la vie professionnelle au sein de l’entreprise : le recrutement, la politique formation, la politique salariale, la gestion du parcours professionnel ainsi que dans les conditions de travail (organisation et rythme du travail). Une attention particulière a été portée aux conditions de travail des femmes enceintes et à la rémunération des personnels navigants lors de leur congé maternité.

Des mesures sont envisagées pour améliorer la qualité de vie au travail, par exemple en facilitant l’accès au télétravail ou en intégrant davantage les spécificités liées aux métiers du personnel navigant (nuits hors domicile, aménagement des plannings…). L’accord prévoit la mise en place de référents Qualité de Vie au Travail métier. Il s’accompagne de mesures de responsabilités sociales encourageant le covoiturage ou instaurant une indemnité kilométrique vélo par exemple. L’accord prévoit également des mesures pour soutenir un dialogue social de qualité : il instaure par exemple la médiation comme outil de régulation sociale mais aussi de gestion de situations individuelles délicates.

Transavia va aussi développer un outil de mesure de satisfaction des salariés par un organisme extérieur. Cet outil fera écho aux mesures de la satisfaction des clients. L’utilisation des outils numériques et l’édition d’un guide sur la déconnexion faciliteront l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, ajoute la low cost. Une attention particulière est portée sur la parentalité avec des mesures d’accompagnement dédiées et sur les proches aidants. Enfin, un dispositif de solidarité est instauré permettant le don de jours de repos.

Hélène Clavé, Directrice des Ressources Humaines de Transavia, a déclaré : « nous nous réjouissons de la signature de cet accord ambitieux. Nous avons mené un intense travail de discussions avec l’ensemble des organisations syndicales pour bien prendre en considération les spécificités propres à chaque métier. D’ailleurs, l’architecture de cet accord est originale en ce qu’il couvre l’ensemble des catégories de personnels (sol, pilotes et hôtesse et stewards) alors que les métiers sont très différents. Nous pouvons être fiers du résultat qui est à la hauteur de la promesse de notre entreprise pour ses collaborateurs : we make low cost feel good. Avec cet accord, nous soulignons une nouvelle fois notre différenciation et notre attachement à mettre l’humain au cœur de nos préoccupations ».