La compagnie aérienne Air Austral immobilise depuis le 4 juin un de ses Boeing 787-8 Dreamliner pour au moins deux mois, en raison de nouveaux problèmes avec les moteurs Rolls Royce.

Malgré tout, Air Autral annonce qu’elle limite au maximum les modifications de son programme de vols en affrétant des avions d’autres compagnies aériennes. Dès ce  dimanche 16 juin, c’est un Airbus A330-200 de la compagnie française Aigle Azur qui vient compléter la flotte d’Air Austral. L’appareil configuré en bi-classe dispose de 287 sièges, dont 19 sièges en classe Affaires. Il opérera de façon dédiée sur les vols Paris-Mayotte avec une escale d’une heure à Mombasa (Kenya). L’appareil sera aussi déployé au besoin sur la ligne Mayotte-Réunion.

Et à compter du 1er juillet prochain, c’est un autre A330-200 de la compagnie espagnole Wamos qui viendra renforcer la flotte d’Air Austral. L’appareil dispose de 266 sièges, incluant 24 sièges Affaires. Celui-ci permettra à Air Austral d’assurer sur la période d’immobilisation de son Dreamliner des opérations sur la ligne Réunion-Bangkok, mais aussi sur les lignes Mayotte-Réunion ou encore Mayotte-Paris, incluant une escale technique, prévue à ce stade à Nairobi (Kenya).

L’utilisation de ces deux appareils et l’exploitation du deuxième Boeing 787-8 d’Air Austral permettra à la compagnie de maintenir ses liaisons entre Paris et Mayotte et cela sans correspondance à La Réunion. Une escale technique sera en revanche à prévoir au départ de Mayotte, faisant passer le temps de vol de 9h50 à 10h50. 

Pour rappel, faisant suite aux derniers contrôles effectués selon la directive de navigabilité émise par l’agence européenne de sécurité aérienne en raison de problèmes constatés au niveau mondial sur les moteurs Rolls Royce, la compagnie Air Austral s’est vue dans l’obligation d’immobiliser l’un de ses deux Boeing 787-8 (immatriculé F- OLRC) pour un délai minimum de 2 mois. Ses deux Dreamliner étaient majoritairement dédiés à la desserte de la route Paris-Mayotte.

Air Austral maintient son programme malgré l'immobilisation d'un Dreamliner 1 Air Journal