Le motoriste américain Engine Alliance, joint-venture entre General Electric et Pratt & Whitney, demande aux compagnies aériennes d’inspecter les moteurs GP7200 de leurs Airbus A380 qui en sont équipés.
Cette demande d’inspection intervient après que le Bureau français d’enquêtes et d’analyses (BEA) a identifié la cause de la perte en vol d’éléments d’un moteur Engine Alliance GP7200 d’un appareil d’Air France au-dessus du Groenland en septembre 2017. Le BEA a pu analyser récemment une partie d’une pièce de titane pesant environ 150 kg qui a été retrouvée près de deux ans après l’incident, le 1er juillet 2019, sous plus de quatre mètres de neige et de glace dans cet immense territoire.
Pour sa part, la Federal Aviation Administration (FAA) a publié deux directives pour les opérateurs d’Airbus A380 motorisés par les Engine Alliance GP7200 (7270, 7272 et 7277) : la première demande une inspection des joints d’étanchéité au niveau du compresseur haute pression (HTC) pour détecter d’éventuelles fissures ou l’absence de revêtement, et la seconde concerne le moyeu de la soufflante de certains modèles GP7200 et GP7277 (inspection visuelle de l’assemblage, recherche de fissures sur le bas des pales).
150 gros-porteurs A380 équipés de réacteurs GP7200 et opérés par les compagnies Air France, Emirates, Etihad Airways, Korean Air en Corée du Sud et Qatar Airways, sont concernés. Les 86 autres A380 en activié sont équipés de moteurs Rolls-Royce.
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