Alors que la fin des vacances se profile, Flightright dresse le bilan des annulations et retards sur la période estivale. Après un début d’année relativement calme en comparaison à 2018, le trafic aérien français va en s’améliorant. Des résultats encourageants qui restent à poursuivre, avec plus de 3,5 millions de passagers affectés durant l’été. Ce qui correspondrait à 76 millions d’euros potentiellement dus aux passagers aériens, contre 146 millions l’été dernier.

Si la France compte plus de vols à son départ cette année (165.054 contre 164.204 en 2018), la logique voudrait selon la société de services dédiés aux droits des passagers aériens que le taux de retards et d’annulation de vols soit à la hausse lui aussi. Pourtant, Flightright observe une diminution de 57% de vols annulés et de 16,8% de vols retardés, les 3,5 millions de passagers impactés étant « près d’un million de moins que l’été 2018 » (sur la période du 15 juin au 23 aout). La saison estivale a été « nettement plus calme que l’année dernière » pour les passagers, à part quelques pics pendant la dernière semaine de juillet avec le cumul des grands départs et des orages qui ont suivi la canicule. « Cette amélioration, cet effort des compagnies aériennes pour limiter au maximum les perturbations de vols se doit en partie grâce au travail quotidien d’entreprises comme Flightright et de leurs avocats partenaires qui se battent devant les tribunaux partout en Europe afin que les droits des passagers soient respectés » décrypte Rémy Duquenne, expert juridique chez Flightright ; « cependant, la rentrée risque d’être mouvementée, si l’on en croit les préavis de grève déposés par le personnel de Transavia et Ryanair pour septembre », poursuit-il.

Taux de retard des compagnies aériennes en France : cette année, l’ensemble des compagnies aériennes ont vu leur ponctualité (retards de 30 minutes ou plus) s’améliorer durant les vacances d’été. Seules deux compagnies, Air Corsica (+5,1% de retards) et Transavia (+105,4%) ont eu des résultats moins satisfaisants que l’année précédente ; pour la low cost d’Air France, « le bilan risque de s’alourdir avec les grèves qui ont été annoncées dès la rentrée de septembre », souligne Flightright.

Côté annulations, trois compagnies aériennes ont vu leur taux augmenter : Air Corsica (+12,9%), Transavia (+435,7%) et British Airways (+56%). Cette dernière avait d’ailleurs semé le trouble dans les aéroports londoniens au mois d’août à cause d’un dysfonctionnement informatique qui avait entraîné de nombreux retards, et surtout, annulations. De son côté, Air France représente bien les transporteurs français en maintenant le plus faible taux d’annulations : 0,21% des vols. Aussi, la compagnie « se remet bien des épisodes de grève de l’année dernière qui l’avaient beaucoup desservie ».

Eté 2019 : retards et annulations de vols en baisse 1 Air Journal

©Flightright

Dans le classement européen de Flightright, les plus gros aéroports français font « plutôt bonne figure » : ainsi, Paris-Charles de Gaulle se trouve dans le top 10 des aéroports ayant le taux de perturbations (annulations et retards de 3h et plus) le plus bas, avec une moyenne de 0,85%. Les aéroports de Marseille-Provence, Nice-Côte d’Azur et Paris-Orly se situent quant à eux dans le top 30 de ce classement avec respectivement 1,15%, 1,25% et 1,30% de taux de perturbations. L’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, lui, clôture ce palmarès en obtenant l’avant-dernière place avec 1,8% de vols perturbés (classement effectué auprès des 50 aéroports européens les plus fréquentés.).

En Europe, Flightright rappelle que l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol (31e) avait en juillet été impacté par le dysfonctionnement de la compagnie de kérosène Aircraft Fuel Supply qui avait occasionné l’annulation de près de 300 vols, soit plusieurs dizaines de milliers de voyageurs. Fin juillet, Barcelone-El Prat (39e) a de son côté connu une grève du personnel au sol, causant de nombreuses annulations au départ et à l’arrivée de son aéroport.

« Leader européen en matière de services dédiés aux droits des passagers aériens, Flightright propose une technologie juridique de pointe permettant aux voyageurs victimes de vols retardés, annulés ou surbookés de vérifier leur éligibilité à une indemnisation selon le Règlement européen. Son réseau international d’experts accomplit les démarches nécessaires pour réclamer et obtenir l’indemnisation due, allant de 250 à 600€ par passager ».

Eté 2019 : retards et annulations de vols en baisse 2 Air Journal

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