Le ministère des Finances grec a approuvé mercredi dernier la vente d’une participation de 30% dans l’aéroport international Eleftherios Venizelos d’Athènes.

Poussant un plan pour accélérer la reprise économique, le nouveau parti grec, le parti néo-démocrate New Democracy, a approuvé la vente d’une participation de 30% dans l’aéroport international d’Athènes, la société canadienne qui l’exploite cherchant à devenir l’actionnaire majoritaire. Pour rappel, l’aéroport international d’Athènes Eleftherios Venizelos (AIA) est géré par le fonds d’investissements PSP, basé au Canada, sur une concession de 40 ans avec une participation de 40%. L’entreprise cherche à en acquérir une autre de 30%. L’aéroport est classé parmi les meilleurs en Europe et dans le monde pour sa gestion et figure parmi les investissements les plus attractifs du point de vue des privatisations, ce que le nouveau gouvernement souhaite accélérer, alors que les anciennes mesures annoncées ont été bloquées par l’ancien régime de la gauche radicale Syriza.

Les 30% de participations dans le capital sont détenus et gérés par le Fonds de développement des actifs de la République hellénique (HRADF), chargé de superviser la vente d’actifs de l’État, mais qui reste en retard sur le calendrier fixé par les créanciers internationaux du pays. L’approbation de la vente des 30% a été donnée par les membres d’un comité supérieur du Cabinet chargé de la politique économique, et faisant suite à la recommandation du ministre des Finances, Christos Staikouras, a déclaré le journal économique Naftemporiki. Ce dernier a d’ailleurs indirectement attaqué le gouvernement de gauche précédent, celui d’Alexis Tsipras, affirmant que « le gouvernement précédent avait pris l’engagement de procéder à la privatisation spécifique, mais que, bien entendu, il n’a jamais été mis en œuvre ».

Le gouvernement grec décide de vendre 30 % de l’aéroport d’Athènes 1 Air Journal

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