A l’issue d’une réunion avec ses créanciers hier, la low cost long-courrier Norwegian a obtenu un allongement de deux ans de l’échéance du remboursement de sa dette, en proposant en garantie des créneaux de décollage et atterrissage à l’aéroport de Londres-Gatwick.

Le remboursement des obligations estimées à 340 millions d’euros, avec un premier encours de 250 millions d’euros qui arrive à échéance en décembre 2019, et et un deuxième de 90 millions d’euros en août 2020, sera donc étalé sur deux ans supplémentaires. Ce qui permettra à la low cost en difficulté financière d’avoir de la trésorerie pour maintenir dans l’immédiat ses activités.

Nous sommes heureux de la décision des détenteurs d’obligations de les modifier, car cela nous donnera une marge de manoeuvre financière accrue“, a commenté le nouveau directeur général, Geir Karlsen, qui a succédé à Bjorn Kjos en juillet. “Les performances opérationnelles de la compagnie continuent de s’améliorer et nous sommes en bonne voie de réaliser les réductions de coûts visées de 2 milliards de couronnes norvégiennes (202 millions d’euros, ndlr) en 2019“, a-t-il ajouté.

Troisième transporteur low cost en Europe, derrière Ryanair et easyJet, Norwegian a révolutionné le marché du long courrier en proposant des prix cassés sur les vols transatlantiques mais cette stratégie s’est traduite par de lourdes pertes d’exploitation et un endettement élevé. La compagnie basée à Oslo, qui a failli être racheté par le groupe IAG, a dû lever trois milliards de couronnes (311 millions d’euros) auprès de ses actionnaires cette année. Elle a aussi obtenu en avril d’Airbus et de Boeing de reporter des livraisons d’avions pour réduire ses dépenses.

Norwegian obtient un report du remboursement de sa dette 1 Air Journal

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