La compagnie aérienne low cost Ryanair va enlever au printemps un de ses quatre avions basés à l’aéroport de Bruxelles, les conséquences sur l’emploi devant être connues jeudi prochain. Alors qu’elle se posera pour la première fois en Arménie la semaine prochaine, deux nouvelles liaisons y sont annoncées au départ d’Athènes et Thessalonique en Grèce.

Dès le 20 avril 2020 selon la Libre Belgique, la spécialiste irlandaise du vol pas cher supprimer dans sa base à Bruxelles-Zaventem un des quatre 737-800 qui y sont stationnés. Avec des conséquences certaines sur l’emploi, dont l’ampleur devrait être dévoilée jeudi quand des responsables de Ryanair feront le déplacement pour rencontrer les syndicats. 86 hôtesses de l’air et stewards et des « dizaines de pilotes » sont actuellement basés selon le quotidien à Zaventem,  où la low cost propose 22 lignes directes. Interrogé par Le Soir, Didier Lebbe de la CNE s’est dit en colère d’avoir appris la nouvelle « par des rumeurs courant dans les cockpits », soulignant le sous-effectif déjà ressenti chez Ryanair dans l’aéroport bruxellois ; il croit savoir que cette « diminution opérationnelle » serait due à l’immobilisation au sol continue des 737 MAX de la low cost, et à la suspension continue des livraisons de nouveaux avions.

L’Arménie deviendra mardi prochain le 40eme pays du réseau de Ryanair, avec deux liaisons vers l’aéroport d’Erevan-Zvartnots depuis Bergame et Rome-Ciampino (et deux autres fin mars, entre Berlin et la capitale arménienne et entre Memmingen et l’aéroport de Gyumri-Shirak). Et l’expansion dans le pays est déjà en marche, cette fois au départ de la Grèce : la low cost proposera à compter du 12 mai prochain deux rotations hebdomadaires entre Athènes-Elefatrios Venizelos et Gyumry (mardi et samedi sans concurrence), tandis que la veille elle inaugurera deux autres rotations entre Thessalonique-Makedonia et Erevan (lundi et jeudi face à Aircompany Armenia).

Les six routes de la low cost vers l’Arménie devraient lui permettre d’accueillir 198.000 passagers par an ; selon David O’Brien de Ryanair, « l’exemption de la taxe de départ du gouvernement arménien pour les nouvelles routes directes respectueuses de l’environnement a plus que doublé le nombre de routes directes de l’UE vers l’Arménie, de six à 16 en un an seulement ».

Ryanair réduit Bruxelles, renforce l’Arménie 1 Air Journal

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