En 2019, le bénéfice net du groupe français VINCI a progressé de 9,3 % à 3,26 milliards d’euros et son chiffre d’affaires de 10,4 % à 48,05 milliards, grâce aux nouveaux aéroports acquis par VINCI Airports.
Le chiffre d’affaires de la filiale VINCI Airports a atteint 2,6 milliards d’euros (+63,7 %) en 2019. Il inclut les contributions des aéroports d’Airports Worldwide (AWW, intégré en août 2018), de Belgrade (intégré en décembre 2018) et de Londres-Gatwick (intégré en mai 2019), apportant près de 900 millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire sur l’année. A structure comparable, la hausse du chiffre d’affaires de VINCI Airports s’est établi à 8,6 %.
Ces résultats confirment pour Vinci “sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles sociétés“, a mis en avant le PDG du groupe, Xavier Huillard, évoquant aussi le modèle partagé entre construction et concessions aéroportuaires ou autoroutières. “Le principal fait marquant de l’année aura été l’acquisition d’une participation majoritaire dans l’aéroport de Londres-Gatwick“, a-t-il remarqué.
En effet, l’acquisition de l’aéroport londonien à quelque trois milliards d’euros a contribué fortement à l’essor du chiffre d’affaires comme des bénéfices de VINCI, ainsi que d’autres achats récents d’aéroports comme celui de Belgrade. Les revenus tirés du secteur s’envolent de presque deux tiers. “Mais la croissance a été plus limitée au dernier trimestre en raison d’événements ponctuels sur certaines plateformes“, a nuancé Xavier Huillard, sans détailler ces difficultés.
Kate egaury a commenté :
9 février 2020 - 10 h 29 min
Bravo, beau résultat!
Cocorico !
Détracteurs à vos plumes et claviers..
Bsb a commenté :
9 février 2020 - 21 h 08 min
Bah ,c’est justement pour cela qu’il ne faut pas refiler ADP à Vinci.
Ils vont s’empresser de combler l’écart de redevances aéroportuaires entre Paris et Londres ( Londres est beaucoup plus cher ) .
Et ADP qui est actuellement une vache à lait pour l’Etat deviendra la mère de toutes les vaches laitières sous le contrôle de Vinci .
Les grands perdants seront les passagers qui vont devoir passer à la caisse car les compagnies n’hésiteront pas à répercuter la hausse des redevances sur les prix des billets.