Le gouvernement britannique de Boris Johnson écarte pour l’heure la mise en place d’un plan de sauvetage du secteur aérien britannique, alors que les compagnies aériennes sont à l’arrêt en raison de la pandémie de coronavirus.

L’Etat ne volera au secours des compagnies aériennes ou aéroports que si «toutes les autres options sont épuisées», et notamment par l’intermédiaire des aides aux entreprises déjà annoncées, a prévenu aujourd’hui le ministre des Finances britannique, Rishi Sunak, dans une lettre envoyée aux compagnies aériennes britanniques. Selon le ministre britannique, celles qui sont en difficultés financières devront d’abord examiner d’autres mesures comme des levées de fonds auprès d’investisseurs privés.

La déclaration de Rishi Sunak a douché l’aérien britannique qui comptaient sur un plan de sauvetage de l’Etat. Le secteur aérien mondial s’attend à «une baisse de chiffre d’affaires de 252 milliards de dollars, c’est-à-dire 40% du chiffre d’affaires annuel», selon les dernières estimations l’Association internationale du transport aérien (IATA). Il réclame désormais des aides des Etats, à hauteur de 200 milliards de dollars, pour redémarrer ses activités dans la période post-pandémie.

En France, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a déclaré mardi que Bercy prévoyait «déjà des dispositions» pour aider Air France, qui n’opère plus que 10% de ses capacités. «Nous sommes en réflexion sur les mesures qui doivent être apportées», a indiqué le ministre français, sans toutefois détailler quels sont ces «mesures».

Le gouvernement britannique écarte pour l'heure toute aide publique au secteur aérien 1 Air Journal

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